COMME ELLE RESPIRE

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Tragi-comédie symptomatique de l’univers de Pierre Salvadori, Comme elle respire, son troisième long métrage, suit la trajectoire de Jeanne, alias Marie Trintignant, une mythomane qui croise la route d’un jeune escroc, Antoine, interprété par Guillaume Depardieu. Ce dernier, la prenant pour une riche héritière, décide de l’enlever avec l’aide de deux pieds nickelés, incarnés par Jean-François Stévenin et Serge Riaboukine.

On retrouve dans ce film l’amour de Pierre Salvadori pour les anti-héros, mais aussi son talent de dialoguiste : avant d’écrire des scénarios de films, il a signé des sketches et des séries pour la télévision, et même des horoscopes pendant un an pour une émission ! Il a également tâté de la comédie via le one-man show, puis il a rencontré le producteur Philippe Martin, avec qui il s’est lancé dans l’écriture et la réalisation de son premier film.

C’est Jean Rochefort qui a présenté Guillaume Depardieu à Pierre Salvadori pour son premier long métrage, Cible émouvante. Avec Marie Trintignant, tous deux sont devenus de vraies muses pour le réalisateur, qui, après Les Apprentis, les réunit pour la troisième fois à l’écran avec Comme elle respire : découvrez dès maintenant la poésie et la grâce de leur duo. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ELLE L'ADORE (Car il met lui aussi en scène une menteuse compulsive, incarnée par Sandrine Kiberlain.) ou encore CIBLE ÉMOUVANTE (Car il réunit pour la première fois Guillaume Depardieu et Marie Trintignant, devenus les comédiens-fétiches du réalisateur.).

Si vous avez aimé la mythomane magnifiquement interprétée par Marie Trintignant, vous pourriez être sensible à d’autres films ayant pour héroïnes des menteuses compulsives. Dans le premier long métrage de Jeanne Herry, Elle l’adore, Sandrine Kiberlain campe ainsi une femme qui a tendance un peu trop souvent à enjoliver la réalité, tandis que dans Céline et Julie vont dans un bateau, Jacques Rivette mettait en scène en 1974 une magicienne dont les histoires fantaisistes faisaient basculer une sage bibliothécaire dans un monde d’aventures oniriques.

Quand il tourne Comme elle respire, Guillaume Depardieu a déjà reçu le César du Meilleur Jeune Espoir masculin pour le précédent film de Pierre Salvadori, Les Apprentis. Mais c’est devant la caméra d’Alain Corneau qu’il a tenu son premier grand rôle au cinéma, dans Tous les matins du monde, aux côtés de son père Gérard Depardieu. Avant sa disparition en octobre 2008, il a marqué le cinéma français de sa présence habitée dans plusieurs films d’auteur, notamment Marthe, de Jean-Loup Hubert, Ne touchez pas la hache de Jacques Rivette, Versailles de Pierre Schöller ou encore De la guerre de Bertrand Bonello.

De son côté, Marie Trintignant, tragiquement disparue en août 2003, prête à la Jeanne du film son mystère et sa voix envoûtante. C’est aussi pour Alain Corneau qu’elle a tenu son premier vrai rôle au cinéma, à l’âge de seize ans, dans Série Noire au côté de Patrick Dewaere, avant de trouver deux superbes personnages chez Claude Chabrol, avec Une affaire de femmes et Betty. En 1993, Pierre Salvadori révèle son talent comique, qui la verra aussi se transformer en Janis Joplin dans le premier long métrage de Samuel Benchetrit, Janis et John. 

Jeanne (Marie Trintignant) souffre de mythomanie : elle passe son temps à inventer des histoires pour que les gens qu’elle rencontre s’intéressent à elle. Lorsqu’elle débarque à Paris, elle sympathise avec une veille dame crédule qui l’héberge. Mais celle-ci est ...

Bien joli film. Une bande d'escroc projette d'enlever une riche héritière pour la rançon. Un des membres doit la séduire pour avoir le plus de renseignements possibles. Or, le gredin commence à tomber amoureux, or encore, mais il ne le saura que trop tard, la gredine est ...