Vu le succès des trois premiers James Bond avec Sean Connery qu’il avait réalisés dans les années 60 et de Seule dans la nuit avec Audrey Hepburn en 67, Terence Young pouvait faire ce qu’il voulait en cette année 1970. Il choisissait d’adapter un polar de Richard Matheson, plutôt auteur de nouvelles de science-fiction, et de donner à Charles Bronson le rôle d’un propriétaire d’une petite entreprise de bateau à Villefranche-sur-Mer ? Oui oui , le joueur d’harmonica de Sergio Leone trimballant des milliardaires en bateau puis rentrant retrouver sa femme à la maison ! Heureusement, l’homme a un passé douteux et d’anciens complices débarquent soudainement chez lui… Il va donc y avoir du sport. Le générique du film est un pur exemple des coproductions seventies avec James Mason, la bergmanienne Liv Ullman, Jean Topart et … Michel Constantin au même générique ! Rémy Julienne s’occupe des cascades et pendant que Bronson fait le macho minéral, il y a donc James Mason, plus tout jeune, certes, mais toujours aussi parfait en méchant onctueux et bien élevé. De la part des copains : voilà un polar qui témoigne vraiment d’une époque !
Réalisé par
Avec
Très bonne transposition sur la Côte d’Azur – à Nice – d’un roman noir d'Ed McBain. Trois crimes sont commis, sans mobile apparent, par un homme muni d’un fusil à lunette et c'est Jean-Louis Trintignant qui mène l'enquête...
Terence Young
Un magot et des types qui se poursuivent en camion pour l'avoir : un sujet de film vieux comme le monde, qui inspire Audiard aux dialogues et dans les camions, il y a Lino Ventura et Bebel...
