DES GENS SANS IMPORTANCE en VOD
- De
- 1956
- 105 mn
Paris-Bordeaux, Bordeaux-Paris, tel est le quotidien de Jean Viard, chauffeur-routier, soumis aux cadences imposées par son patron. Avec une halte, tout de même, qu’il se réserve dans le même relais-routier. C’est là qu’il rencontre Clotilde, jeune femme avec laquelle il noue, bien que marié et père de famille, une relation amoureuse.
- Drame
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
La route, les poids-lourds qui la sillonnent, la fatigue de leurs chauffeurs, harassés par des cadences qui ne sont pas loin d’être infernales. Point d’autoroutes dans cette France des années 50. Et peu de droits aux revendications salariales pour le chauffeur-routier, qui doit se contenter de son maigre salaire et rouler, y compris la nuit de Noël.
Tel est le cadre de Des gens sans importance que réalisa Henri Verneuil en 1956, emmenant sur la route, Jean Gabin et Françoise Arnoul.
Adaptation, par Henri Verneuil et François Boyer (précédemment dialoguiste de Jeux interdits) d’un roman de Serge Broussard, prix du roman populiste en 1949, Des gens sans importance est d’abord un regard sur les conditions de vie, difficiles et forcément malheureuses, du "petit peuple", prolétariat ou "France d’en bas", selon les acceptions. Il n’est pas, pour autant, une véhémente critique sociale - Henri Verneuil ne s’est jamais manifesté comme un cinéaste politique.
Jean Gabin, qui vient de tourner Gas-oil, de Gilles Grangier où il était chauffeur-routier, reprend le volant. C’est la première fois qu’il tourne avec Verneuil. Pas la dernière, puisque les deux hommes feront encore quatre films ensemble. A ses côtés, Françoise Arnoul, qui avait été sa partenaire, deux ans plus tôt, dans French-cancan de Jean Renoir, un film éclatant de couleurs, à l’inverse de celui-ci, très noir et en noir et blanc.
Dans le même genre vous pouvez trouver GAS-OIL ou encore LA PASSANTE .