DEVIL IN MISS JONES 3

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Dans un bar glauque, la délicieuse Justine Jones rencontre un étrange personnage qui a le look d’un suppôt de Satan. La preuve, c’est qu’après avoir fait l’amour avec lui, elle se retrouve fissa en enfer pour vivre des aventures perverses hors du commun…  Sodomie vorace sur une pierre tombale, triolisme salace devant les yeux envieux d’une jeune mariée voyeuse, partouze avec des queutards aux visages recouverts de masques étranges sortis droit de la commedia dell’arte… Telle est la vision des enfers selon les Dark Brothers , célèbre duo de réalisateur de films X américains des années 80/90 qui, avec ce Devil in Miss Jones 3, offrent une deuxième suite très personnelle à un mythique porno culte des années 70. Réalisé en 1986, Devil in Miss Jones 3 nous replonge dans une époque bénie où les hardeuses n’avaient pas encore les seins siliconés et les lèvres refaites et où la mise en scène avait presque autant d’importance que les ébats. Travellings le long de corps en action, photo bleutée proche de certaines séries B de l’époque et même dialogues volontairement absurdes dont certains rappellent  les hilarantes " Brèves de Comptoir "de Jean Marie Gourio. Du genre  … « Aujourd’hui quand les gens naissent, ils ne sont plus vierges » … ou encore … « L’enfer est un endroit ou on ne va jamais au cabinet ». Même  Michel Audiard ne l’aurait pas écrite, celle là ! Bienvenue donc dans le monde  magique et merveilleux des Dark Brothers, les réalisateurs les plus rock 'n' roll du cinéma hard yankee !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BUTTMAN A LONDRES ou encore THE DEVIL IN MISS JONES .

Né en 1957, Gregory Dark croise, dans les années 80, le chemin d’un certain Walter qui lui suggère de réaliser ensemble des pornos hors du commun sous le pseudonyme collectif des « Dark Brothers ». A eux deux, ils enquillent donc une quarantaine de films X déviants et psychotiques remplis de prostituées dingos, de maqueraux cabots et de saillies salaces et carnavalesques ou les hardeurs n’hésitent pas à se déguiser en canard ou en diablotins pour honorer leurs conquêtes dans des séquences d’un fétichisme outrancier. Les Dark Brothers s’amusent donc à reprendre les  droits de quelques pornos cultes dont ils signent  plusieurs suites déjantées. Comme New Wave Hookers 2, 3 et 4 et Devil in Miss Jones 3 (que vous venez de voir) 4, 5 et 6 . Dans la revue « Vertiges », Gregory Dark s’expliquait sur son travail au journaliste tourangeais Bob Darvel  : « Je crois qu’un film des Dark Bros est un freak show de la sexualité et d’excès humains.
Et ça j’adore car je ne trouve pas que les films de cul soient excitants la plupart du temps. Parce qu’ils sont trop coincés. En fait, je ne crois pas qu’on puisse filmer des films de cul pour l’érotisme ». En plus de son boulot de réalisateur pornocrate, Gregory Dark, sans l’aide de son complice Walter, a également signé quelques série B de genre bien allumées dont le film d’horreur See No evil, ou un tueur mongolien arrache les yeux de ses victimes pour les mettre dans des bocaux. On doit également à  Gregory Dark le clip de Britney Spears :  From the Bottom of my broken Heart. D’ailleurs quand la chanteuse bimbo a appris que Dark avait tourné des pornos, elle tout de suite refusé de retravailler avec lui. Pauvre chochotte va !