DIANA

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Le destin tragique de Lady Di se devait un jour d’inspirer le 7e art. Après tout, n’était-elle pas à sa manière une héroïne de film ? Mais attention : le film d’Oliver Hirschbiegel que vous allez maintenant découvrir n’est pas un biopic au sens commun du terme.

Plutôt que de raconter la vie de la princesse de Galles, il se concentre sur les deux dernières années de son existence, entre les mois de septembre 1995 et 1997. 24 mois cruciaux durant lesquels l’ex-épouse du prince Charles tentera en vain de fuir sa célébrité planétaire et tout aussi en vain de trouver le véritable amour…

A ceux qui croyaient tout connaître de sa passion sur photo glacée pour Dodi Al Fayed, Diana le film propose une autre version des faits et un autre prétendant au cœur de l’héritière de la famille Spencer. Vous allez faire la connaissance du docteur Hasnat Khan, modeste chirurgien pakistanais  établi à Londres qui, un temps, cru pouvoir faire basculer le cœur et l’existence de sa maîtresse…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SISSI IMPERATRICE (De la difficulté d'être une princesse ou une reine et de vivre tout de même une vie heureuse... Romy Schneider et Naomi Watts dans deux beaux portraits de femme.) ou encore THE QUEEN (Diana était aimée du peuple et haïe par Buckingham Palace. Chez Frears comme chez Hirschbiegel, le destin tragique de la princesse prend une toute autre ampleur...).

« Etre et ne pas être », telle était la question pour Naomi Watts ! Difficile en effet pour la star australo-britannique de devenir physiquement la défunte princesse de Galles. D’abord et tout simplement parce qu’elle ne lui ressemble pas mais surtout parce ce qu’il est quasi impossible d’incarner une telle icône, dont les millions d’adeptes éplorés continuent à veiller sur la mémoire aux quatre coins du globe.

L’astuce a été de trouver un style, une intonation de voix. L’actrice a passé de longues heures devant son miroir à s’inspirer du penché de tête de son glorieux modèle. Elle a ensuite vu et revu les interviews marquantes de Lady Di, comme celle durant laquelle elle évoquait la liaison de son époux, Charles, avec Camilla Parker Bowles. Le ton à la fois doux et ferme de Diana s’est naturellement imposé. Quelques perruques blondes et une prothèse nasale ont fait le reste : l’essentiel était ailleurs, plus dans l’attitude que dans la copie… Naomi Watts a reconnu que cette expérience de dédoublement l’avait fortement marquée. Elle affirme même avoir parfois ressenti la présence de la disparue à ses côtés sur le plateau ou dans les lieux du tournage effectivement fréquentés par la princesse…

Le film Diana était en projet depuis de nombreuses années mais ses producteurs attendaient le bon angle pour oser s’attaquer à pareille légende. Adulée de son vivant, Lady Di est devenue une quasi divinité à sa mort tragique sous le pont de l’Alma. C’est en fait le livre « Diana : son dernier amour » de Kate Snell qui a débloqué le processus d’écriture : il y avait là matière à parler de l’éternelle amoureuse insatisfaite mais aussi des causes humanitaires chères à son cœur et de son obsession-aversion pour les médias… On peut aussi voir le film d’Oliver Hirschbiegel comme le complément de The queen de Stephen Frears, dans lequel Helen Mirren en Elisabeth II d’Angleterre découvrait effarée à la mort de Diana, en août 97; l’incroyable impact de son ex-belle fille détestée sur le bon peuple anglais…

Diana est un bon film qui permet d'avoir un premier contact avec l'histoire de cette princesse adulée par tous. Raconter son aventure avec son dernier amant était un pari risqué : pour ma part, j'ai bien aimé le film sans avoir eu de coup de coeur. Les nombreuses alternances ...

Je garde un souvenir assez flou de la mort tragique de la Princesse Diana. Les images de l’accident et ce qu’on en a su à ce soir d’août 1997 : la sortie du Ritz, le pont de l’Alma et l’accident. Dans mon souvenir, Patrick Poivre d’Arvor commentait énervé des images ...

Et bien moi je ne comprends pas bien pourquoi ce "Diana" a une moyenne aussi basse (4,6!). Certes ce n'est pas un chef d'oeuvre ni le film de l'année mais il ne mérite pas l'opprobre collective qui semble le toucher. En tout cas pas de mon point de vu. Naomi Watts n'est pas honteuse ...