DOCTEUR DOLITTLE 2

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Le doctor Dolittle, bon samaritain de l’animal y compris humain, ne partira pas en vacances tant qu’il n’aura pas renvoyé un ours dans son milieu naturel. Mais par définition l’ours est rétif. Tel est l’argument de Doctor Dolittle 2 que nous allons voir et qui fut réalisé par Steve Carr en 2001.

Dans le rôle du praticien fou, le grand Eddie Murphy s’empare de tous ses rôles avec l’énergie de l’espoir. Comme son numéro l’indique c’est le deuxième acte de la saga Dolittle qui aux dernières nouvelles en comptait au moins 5, les derniers se passant de l’acteur comique remplacé par Kyla Pratt qui incarne sa fille dès les premiers films. Une affaire de famille donc. Une affaire tout court.

En attendant partons à la recherche de l’homme qui a vu l’ours.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ACE VENTURA, DETECTIVE POUR CHIEN ET CHAT DE TOM SHADYAC (1994) (Le grand rival Jim Carey dans un de ses rôles fondateurs : le privé Ventura, ami des animaux, au service de leur maître. Le Sherlock Holmes des chien-chiens est excentrique mais il a un psychologie de l'animal bien utile dans sa profession.) ou encore L'OURS DE JEAN-JACQUES ANNAUD (1988) (Pour qui aime les plantigrades un film sérieux, une forme d'hommage à Jack London (en l'occurrence le film est tiré d'une oeuvre de Curwood) et à la vie sauvage réalisé par un des grands noms du cinéma français.).

Dolittle est un héros de Disney qui ne dit pas son nom. Il parle couramment l’animal et incarne le chaînon manquant entre les espèces. Bref on est dans le buddy movies avec blagues scatos sauf que les potes sont les animaux.

Le bon docteur est apparu sur les écrans radars en 1998. Eddie Murphie s’y vautrait dans un rôle voué à plaire aux gros bataillons de la famille. Lui et des animaux, foldingue, burlesque et par l’odeur alléché. C’était une belle martingale avec un personnage frappé comme on en avait déjà connu sous les règnes de Jerry Lewis ou de Robin Williams. En réalité Dolittle était une ancienne invention littéraire. C’est l’écrivain anglo-américain Hugh John Lofting qui alors qu’il était au front pendant la guerre 14, décida d’envoyer des lettres rassurantes à ses enfants dans lesquelles s’invitait un certain docteur Dolittle. Il pondra par la suite plus de dix livres avec ce héros récurrent et deviendra outre-Atlantique une référence du conte pour la jeunesse. Les cinéphiles se souviennent d’une précédente adaptation un peu plus chic, celle de Richard Fleischer en 1967 L’extravagant docteur Dolittle avec Rex Harrison dans le rôle du bon docteur.

C’est la période où Eddie Murphy cherche des franchises pour se maintenir au sommet. Il sort de Professeur foldingue où il se démultiplie dans un grand nombre de rôle. Mais son personnage de clown s’essouffle et le succès n’est pas toujours au rendez-vous. Pourtant son génie comique surgit toujours au détour d’une scène. Même les animaux sauvages en rient.

Le premier opus était un classique sous-coté de la comédie familiale : amusant, bien écrit, bien réalisé et surtout honnête et sympathique Dr. Dolittle était un sacré bon film. Quid du deuxième épisode ? Betty Thomas n’est pas à la réalisation de cet ...