
Dans Don Verdean un archéologue du dimanche est mandaté par le pasteur local pour aller fouiller en terre sainte et ramener la relique ultime, celle qui mobilisera les croyants. Inutile de préciser que Don Verdean joué par un Sam Rockwell allumé n’est pas le Champollion des temps modernes et qu’il y a un temps pour la sainteté et un autre pour le hoax.
Cette farce américaine est signée de Jared Hess. On est plutôt du côté de Sacha Baron Cohen que de Cecil B de Mille dans un film potache, mais bourré d’une saine iconoclastie raillant joyeusement business de la bondieuserie et les escroqueries de certains religieux. Evidemment le ton peut désarçonner mais le comique slowburn cher à nos ancêtres les burlesques se consume doucement.
Jared Hess signe là après Napoleon Dynamite, Nacho libre et Gentlemen broncos son quatrième film éreinté par la critique mais encensé par ses fans. Nous on est comme Saint Thomas, on veut voir.
Réalisé par
Le plus maléfique pasteur de l'histoire du cinéma est incarné par Robert Mitchum dans ce film fascinant. En tout cas un psychopathe déguisé en homme de religion.
Jared Hess
La plus belle farce et la plus acide sur la passion du Christ. Terriblement drôle et anglais, c'est un film authentiquement sacrilège qui se joue du sacré et de la mythologie religieuse avec une santé et presque une innocence de bon goût.
