
La swinging london était un lieu fréquenté par le Diable. C’est ce qu’on découvre dans le délicieux Fantasmes de Stanley Donen en 1967 où un pauvre type au moment de se suicider se voit offrir, contre son âme, sept chances de refaire sa vie.
Ce nouveau Faust est joué par Dudley Moore, le Diable par Peter Cook, et cerise si j’ose dire, sur ce gâteau, la créature du Malin dans le domaine de la luxure est incarnée pulpeusement par Raquel Welch. Il faut dire que c’est un faux film à sketches, en tout cas il raconte sept histoires comme autant de vie et de péchés capitaux.
Vendre son âme c’est tragique, mais dans ces conditions c’est hilarant.
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Sept réalisateurs de toutes générations se livrent à l'exercice de style d'illustrer un des péchés capitaux dans le monde contemporain. De Molinaro à Demy en passant par Vadim un film à l'italienne où les cinéastes des sixties rient des vices et vertus de leurs contemporains.
Stanley Donen
C'est en fait le remake de "Fantasmes" à la sauce Ramis, le cinéaste de "Un jour sans fin". Sans atteindre la joyeuse folie de l'original ce film plus moderne illustre à sa manière la traversée du désir et de son insatisfaction dans des milieux improbables de la société.
