FAST AND FURIOUS : TOKYO DRIFT

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Troisième volet et le plus différent de la saga Fast and Furious, Tokyo Drift semblait marqué un essoufflement. Il a en fait été un véritable renouveau, habilement réutilisé par les créateurs de la franchise. En s’éloignant des deux premières installations, ce troisième opus a donné un nouveau départ à la saga qui depuis ne fait qu’y puiser.

On quitte cette fois la Californie direction Tokyo où le jeune Sean Boswell est obligé de se rendre en raison de ses problèmes avec la police de la côte Ouest. Se sentant exclu, il rencontre Twinkie qui lui fait découvrir le drifting, un sport clandestin incluant vitesse et élégance. Mais la rencontre avec DK, caïd local, va vite faire tourner le jeu en dangereuse compétition.

Un nouveau casting, un nouveau réalisateur et une nouvelle ambiance encore plus portée sur les acrobaties automobiles, voilà l’élan nouveau qu’apporte ce troisième opus atypique. Vin Diesel n’y fait qu’une courte apparition mais Justin Lin, qui prend ici les commandes de Tokyo Drift, restera lui pour quatre épisodes en tout. Un vrai moteur qui s’ignorait on vous dit.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver NEED FOR SPEED DE SCOTT WAUGH (Le milieu de la course automobile illégale est aussi au coeur de ce film sur l'honneur et la vengeance.) ou encore FAST AND FURIOUS 7 DE JUSTIN LIN (Une des suites de la saga à quatre roues qui voit revenir le personnage de Sean Boswell.).

Après le 1er opus plus sérieux de Rob Cohen et l’ambiance cool attitude du deuxième par John Singleton, Fast & Furious Tokyo Drift débarque en 2006 en tant que dernier rejeton d’un début de franchise qui avait bien démarrée au box-office. Et si, en allant voir Fast & Furious, on ne s’attend pas tellement à tomber sur un drame shakespearien, ce 3e opus pousse les curseurs au plus fort. Ainsi, dans un Tokyo fantasmé voire kitsch, on retrouve encore plus de tuning, encore plus de bimbos et encore plus de courses de voitures. Alors qu’est-ce qui change ? Le ton. Avec l’arrivée de Justin Lin derrière les commandes, les producteurs ont fait le pari d’une mise en scène virtuose et totalement décomplexée.

Si Tokyo Drift remplit un cahier des charges bien clair, il est aussi celui qui va donner l’impulsion pour les suivants. Injustement récompensé par le plus petit box-office de la saga, il a cependant rapporté assez pour pouvoir penser à une suite, soit plus de 158 M$ pour un budget initial de 85 M$, le plus élevé de la franchise à ce moment-là. Et pourtant, cet opus tente tout, à la limite du ridicule en s’inspirant autant de jeux vidéos tels que Need for speed Underground que de films moins enthousiasmant comme Torque. Mais ce 3 épisode a le mérite d’agir comme un brouillon efficace pour la nouvelle direction de Fast & Furious.

Car en allant aussi loin dans le délire tuning et bimbos, à la limite de la misogynie, Tokyo Drift affiche les limites d’une saga qui se cherchait. Après lui, ces deux caractéristiques des débuts vont s’effacer au profit de la prouesse automobile, faisant la part belle aux cascades toujours plus folles et à un casting toujours plus ouvert. Car ce 3e volet, au-delà d’introduire un nouveau réalisateur qui sera présent sur les 3 opus suivants, présente Han Seoul-Oh, qui en plus de redéfinir la timeline de la franchise, permet un nouvel horizon dans un cast déjà très melting pot. Une rainbow family, la famille étant le thème central de Fast & Furious, qui contribue à son succès international indéniable.

Le plus grand film. Tout est ici porté à son meilleur; des bimbos, des bagnoles, des mecs de 17 ans qui veulent quitter la ville après un sale coup. Non, je vois pas ce qu'on peut mettre de plus ici ...

Sur le papier on m'a vendu des drifts à Tokyo et c'est exactement ce que nous donne ce chef d'oeuvre. Le drama est au rendez vous. Mon cœur saigne encore de la mort du Japonais (qui est déjà censé être mort). Déçu par le drift à 1 h 02 il entame mal son virage donc forcément ...

Après deux épisodes déjà remarquables, la franchise du producteur indépendant Neal H. Moritz s'enrichit d'une suite qui va se dérouler dans la capitale japonaise. Fast and furious Tokyo drift, comme précédemment Fast and furious de Rob Cohen (2001) et 2 fast 2 furious de ...