FLYBOYS

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Très prisé des années 40 à 70, le film de guerre est retombé en désuétude. Faut dire aussi que, depuis une grosse poignée d’années, le genre n’est plus synonyme d’énorme succès commercial. Excepté peut être Steven Spielberg quand il tourne Il faut sauver le soldat Ryan ou quand il produit sa série télé Band Of Brothers.

Ainsi FlyBoys, réalisé en 2006, a couté 60 millions de dollars mais n’en a rapporté que 13 dans les salles américaines. Dommage car ce blockbuster à l’esprit vintage, arrive à retrouver l’ambiance des films de guerre des sixties/seventies comme le Crépuscule des Dieux de John Guillermin ou le Baron Rouge de Roger Corman.

On y suit, avec entrain et amusement, les péripéties guerrières de jeunes pilotes américains venus  épauler l’armée française durant la première guerre mondiale pour se battre contre l’envahisseur allemand à  bord de leurs avions de combats. Même si le réalisateur Tony Bill n’hésite pas à jouer avec des clichés aujourd’hui un peu désuet (héros valeureux, code d’honneur , élans patriotiques,  love story mielleuse, etc.. ) Flyboys  joue aussi à fond la carte du spectaculaire. Notamment à travers d’hallucinantes séquences de combats aériens, reconstitués en partie à  coups  d’effets numériques impressionnants façon  Michael Bay avec son Pearl Harbor.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE BARON ROUGE ou encore LAFAYETTE ESCADRILLE .

Flyboys, que vous venez de voir, suit donc, avec quelques libertés scénaristiques, la véritable histoire de l’ « Escadrille Lafayette »,  une unité composé de 267 aviateurs  américains qui combattirent les allemands sur le front français entre 1916 et 1918. En 1958, le  cinéaste William Wellman fut le premier à consacrer un film aux exploits de ces soldats des airs via son Escadrille Lafayette qui marquait, soit dit en passant, une des premières apparitions au cinéma de Clint Eastwood.

Dean Devlin, producteur attitré des films  de Roland Emmerich comme Patriot, Independence Day ou Godzilla, leva donc 60 millions de dollars pour produire Flyboys en prenant le pari de ne pas mettre de comédiens aux noms imposants au générique. Ainsi, James Franco, dans le rôle de Blaine Rawlings, même s’il était déjà un peu populaire pour avoir participé aux Spiderman de Sam Raimi, n’avait pas encore l’étoffe d’une star. Sans parler de notre Jean Reno national qui est régulièrement sollicité par Hollywood, mais pour des seconds rôles. Tony Bill, a également utilisé d’autres acteurs un peu hors norme. Comme David Ellison dans le rôle d’Eddie Beagle, plus connu aux Etats Unis comme pilote chevronné de voltige que comme comédien. Sans parler d’Augustin Legrand, qui, en France, est surtout connu pour son militantisme pour le droit au logement à travers son association des "Enfants de Don Quichotte".
Histoire d’accentuer le réalisme ambiant, Tony Bill a également utilisé de véritables avions datant de la première guerre mondiale pour les multiples séquences de combat filmés avec la caméra HD numérique Panavision "Genisis", utilisé pour la première fois par Bryan Singers pour son Superman Returns, et qui permet  ici de filmer les chorégraphies aériennes avec plus de réalisme et de fluidité.

Ce film se déroule en 1916, alors que les États-Unis ne sont pas encore entrés officiellement en guerre, le jeune Blaine Rawlings (James Franco) et quelques-uns de ses concitoyens américains se portent volontaires pour aller combattre l'Allemagne en intégrant l'aviation ...

Une véritable bonne surprise et si je suis plutôt généreux avec ma note Flyboys n'en reste pas moins un film de guerre sur l'aviation très réussie, les combats aériens sont époustouflants et excitant. On s'attache au pilote et le côté spectaculaire du film compense ses ...

C'est sympa parce que des films qui traitent de cette époque, j'en ai pas vu des masses, donc ça change. Et puis, on a pleins de dogfights sympas, une amourette qui gênera peut-être les pisse-froid, James Franco en cowboy volant. P.S : Lucienne, bitch ! (cf. les explications ...