GEORGE ET LE DRAGON

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Réalisé par le producteur Tom Reeve dont c'est e la première mise en scène pour le cinéma,  George et le dragon  raconte comment un courageux chevalier nommé George, parti à la recherche de la princesse Luma qui a été enlevée, va devoir sur son chemin affronter mille et un dangers et combattre de dangereux ennemis dont un terrible dragon femelle. La bête s’avérera finalement être une alliée, et George entrera dans la légende, mais au prix de grands sacrifices.

C’est à l’acteur britannique James Purefoy, repéré dans Le Sang des templiers de Jonathan English, et Solomon Kane de Michael J. Bassett, que Tom Reeve a confié le rôle du valeureux George. Purefoy interprète le personnage avec tout l’héroïsme nécessaire à ce type d’entreprise, mais ne néglige cependant pas d’y distiller une bonne dose d’humour ci et là apportant du coup au film un second degré rafraîchissant qui le hisse au dessus de la moyenne par rapport aux œuvres du même genre.

La Princesse Luma, elle, est incarnée à l’écran par Piper Perabo, révélée dans Coyote Girls de David McNally. L’on y retrouve aussi le regretté Patrick Swayze resté dans les mémoires grâce à sa prestation dans le film Dirty Dancing d’Emile Ardolino, également disparu.

La distribution compte par ailleurs à son actif des noms comme l’impressionnant Michael Clarke Duncan, cent cinquante kilos sur la balance, mémorable dans le film de Frank Darabont La Ligne verte. Paul Freeman, vu dans Les Aventuriers de l’Arche perdue de Steven Spielberg, Jean-Pierre Castaldi qui jouait un centurion dans le film de Thomas Langmann et Frédéric Forestier Astérix aux jeux olympiques, et que vous verrez ici dans le rôle du Père Bernard. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver CHEVALIER (Le film de Brian Helgeland met en scène un valeureux combattant aux prises avec un redoutable ennemi.) ou encore ERAGON (Ce film de Stefen Fangmeier raconte également une histoire de dragons.).

Une princesse bien moderne en réalité cette Luma qui décrite comme étant aussi douce qu’un agneau, se bat vaillamment dans la séquence suivante contre une horde de brigands. La comédienne Piper Perabo qui l’interprète raconte avoir insisté pour que son personnage soit en fin de compte tout sauf une damoiselle en détresse. Elle est de toute évidence parvenue à ses fins.

Vous vous êtes peut-être par ailleurs demandés à propos du personnage du Grand El Cabillo, s’il était interprété par Val Kilmer alias Jim Morrison dans Les Doors d’Oliver Stone, notamment que l’acteur n’est pas cité au générique du film. Et bien sachez que c’est effectivement Kilmer que vous avez vu, et qui aurait accordé sa participation amicale et non créditée par simple amitié pour le réalisateur Tom Reeve.

George et le dragon serait en réalité et selon les dires de Tom Reeve, une adaptation à peine romancée de la véritable histoire de George, tueur de dragons de son état, devenu au douzième siècle le Saint Patron de l’Angleterre après qu’il eut sauvé une princesse des griffes de l’une de ces redoutables bestioles. Une adaptation à peine romancée, là le réalisateur également producteur du film, pousse peut-être un peu loin le bouchon pour des raisons que nous sommes en droit de soupçonner être purement commerciales. Et si l’idée de départ du scénario s’inspire effectivement de la légende de Saint George, il est peu probable que la production ait cherché à coller à une quelconque réalité ou à fouiller dans les archives du douzième siècle comme elle le ferait pour une histoire qui se déroulerait pendant la deuxième guerre mondiale.

Tourné au Luxembourg et en Belgique, George et le dragon bénéficia d’un budget avoisinant les 32 millions de dollars, soit d’une taille moyenne permettant cependant la réalisation d’effets spéciaux tout à fait honnêtes et puis la construction de décors et la confection de costumes parfaitement adaptés à l’histoire et à son époque.

Quant à l’œuf de dragon, les amateurs du genre parmi vous l’auront relevé, sa taille varie considérablement d’un film à l’autre. Dans Eragon de Stefen Fangmeier par exemple, il est plutôt petit alors que dans le film que vous venez de voir, il avoisine bien le mètre.

Certes, ce n'est pas un grand film. Il n'y a rien de très original. Mais il a pour lui de nombreuses qualités qu'on ne voit guère plus aujourd'hui: - une très grande fraicheur, une sorte de joyeuseté interne (On a vraiment l'impression que les acteurs se sont amusés). - ...

George et le Dragon (ou Dragon Sword ; apparemment...) est un fort sympathique petit film enfantin de Med-Fan souligné ; mais là, c'est complétement personnel et histoire de dire quelque chose ; de Light Fantasy. Fort est de constater que ce film m'a bien plu malgré les apparences. Nous ...