HIGHLANDER : LE RETOUR (DIRECTOR'S CUT)

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Attention, le film que vous allez voir s’intitule Highlander 2 : Renegade Version.  Il se distingue de façon assez spectaculaire de Highlander : le retour, titre français d’origine de Highlander 2. Le film que plus d’un million de Français découvrirent en 1991 avec une déception telle qu’elle remit à jamais en cause leur histoire d’amour avec Christophe Lambert qu’ils portaient aux nues depuis Greystoke, Subway et les premières aventures de l’Ecossais immortel.

Alors que Highlander, malgré le peu de crédit que lui portait la Fox, est finalement devenu une franchise durable et rentable (notamment du fait du succès de la série télé), ce second volet, trop évidemment en contradiction avec le premier, n’a jamais été clairement intégré dans la saga. Aucun autre film ou téléfilm de la série ne fait référence de près ou de loin à un événement survenu dans ce second opus.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE (LA GUERRE DES ÉTOILES, ÉPISODE 5) (STAR WARS V : THE EMPIRE STRIKES BACK, IRVIN KERSHNER, USA-1980) ou encore UNE VÉRITÉ QUI DÉRANGE (AN INCONVENIENT TRUTH, DAVIS GUGGENHEIM, USA-2006) .

Drôle d’histoire que celle du tournage de ce film. L‘Argentine avait été choisie pour la beauté de ses décors et, surtout, les bas prix de sa main d’œuvre. Mais qui aurait pu prévoir qu’une terrible récession allait frapper le pays de plein fouet, le tournage à peine entamé ?! Conséquences : une augmentation phénoménale des coûts, des financeurs inquiets qui pèsent sur les décisions artistiques et bloquent le tournage, au point de contraindre Russell Mulcahy à renoncer à tourner un certain nombre de scènes clefs.

Plus violent encore, sitôt le tournage terminé, le réalisateur fut tenu à l’écart de la salle de montage, au même titre que ses monteurs, écartés arbitrairement. Lorsque Mulcahy découvrit le résultat final, il quitta la projection au bout de 15 minutes, effondré. Se refusant à endosser le désastre, il envisageait alors de signer le film sous le traditionnel pseudo Alan Smithee. Mais il dut renoncer face aux menaces de poursuite judiciaire proférées par la production. Christophe Lambert, lui, avait voulu quitter le film sur le tournage, courroucé par des changements de script à répétition. Mais il était, contractuellement, obligé de terminer le film.

Le film que vous venez de voir est donc une tentative postérieure de redonner une dignité à un projet artistique désastreux : rigueur accordée à la construction narrative et effort dans la continuité du récit et des scènes. Mulcahy a aussi renoncé à justifier tout par une vie extraterrestre (version simpliste choisie sur le tournage) pour opter pour le voyage dans le temps.

Le film bénéficie aussi de possibilités techniques nouvelles qui permirent de rétablir la couleur bleue initialement imaginée pour le bouclier et de soigner quelques effets visuels qui, à l’origine, s’appuyaient presque exclusivement sur des trucages artisanaux.

Dur d'écrire une critique dans la catégorie "a aimé le film". C'est mauvais, Très mauvais. Mais tellement bon. Un des nanars les plus drôle que je connaisses, avec Beowulf. Et, bizarrement, ils ont ce petit point commun qui fait toute la différence ... ...

Résumé : Bannis de leur planète par le général Katana, les immortels McLeod et Ramirez vivent sur terre jusqu'à ce que McLeod redevienne mortel. En 1999 McLeod travaille sur le bouclier contre la disparition de l'ozone, mais 25 ans plus tard le bouclier menace la ...

Un incontournable du nanar moderne : un véritable chef d'oeuvre comique incompris ! Le scenario et incompréhensible, Christophe Lambert est dans une poubelle puis devient un surhomme sous les yeux d''une greluche là on ne sait pourquoi ! C'est juste ENORME ! ...