HPG, MON UNIVERS X - VOL2

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Comme dans son tome 1 de Mon univers X, l’acteur/hardeur/réalisateur HPG  synthétise l’ambiance foutraque des images chaudes que l’on va voir sur l’écran à coups de phrases ironico/comiques. Comme 100% coulisses humides,  Pas vu à la télé ou VIP : Very Important Perverses. Présenté par HPG lui même et par une jeune hardeuse amatrice se faisant appeler « Julie Gros seins », les saynètes de ce nouvel Univers X semblent être extirpées au forceps des milliers d’heures de rushes des précédents pornos de HPG. Avec au programme une balade vaguement didactique dans un salon du X, une masturbation frénétique,  une partouze à quatre sous une tente et une partie  à trois dans une clairière. Rien de bien neuf pourrait on dire, si ce n’est que HPG transcende ses parties de gambettes en l’air et de mélange de chair en posant des questions  plus ou moins absurdes et existentielles à quelques hardeuses au moment même ou celles-ci atteignent leurs coïts.  Comme il en a l’habitude, HPG semble porter un double regard  sur son métier de pornocrate. A la fois impliqué quand il filme ou participe à les ébats lamdbas et  totalement en dehors lorsqu’il qu’il pose ses regards moqueurs et interrogatifs sur ce métier hors norme. Quelque part, Mon univers X n°2 est donc aussi un film d’auteur ! Non ?   

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ECHANGISME À RISQUE (Un porno bourgeois qui, basé sur l'échangisme entre couple, n'est pas loin de faire penser à une version hard du "Eyes Wide Shut" de Stanley Kubrick) ou encore HPG, MON UNIVERS X (Comme ce volume 2, un patchwork zinzin et dingo de quelques pornos réalisés et/ou interprétés par HPG.).

Stakhanoviste du porno franchouillard depuis plus de vingt ans, Hervé Pierre Gustave alias HPG est un pornocrate à part.  De hardeur tout terrain, il est passé réalisateur  de vidéos  X puisque de films traditionnels comme On ne Devrait pas exister ou les Mouvements du bassin. Quand il met en scène des séquences hards comme cet Univers X n° 2, HPG se crèe donc un style qui mixe le hard pur et dur et les apartés comiques ou existentialistes généralement improvisés sur le set.  Dans Autobiographie d’un hardeur, le livre/discussion que lui ont consacrés Stéphane Bou et Karine Durance, HPG s’explique un peu sur la façon dont il filme ses pornos à l’arraché : Sincèrement je ne crois pas trop à la préparation. L’aventure commence au moment où on dit action. Et c’est là également que l’on trouve le rythme. Il est bon que personne ne sache rien et que l’on essaye de faire face ensemble à la situation… Et à propos des jeunes hardeuses non professionnelles qui coïtent devant son objectif : Le côté virginal de leur rapports à la caméra est en soit très intéressant à filmer.  Souvent, elles arrivent à se détendre rapidement et en vingt minutes peuvent devenir de véritables bombes.  Tour à tour  parodie de machiste, clown cochon, caricaturiste de pornocrate dingo,  pervers incontrôlable se laissant guider par ses pulsions du moment, notre zébulon des liquides séminaux est décidément un  cinéaste à part.