HURRICANE- BRAQUAGE EN PLEINE TEMPÊTE

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Dans notre grande série : « plus ça parait improbable, plus il faut encore en rajouter », vous allez maintenant découvrir « Hurricane, braquage en pleine tempête », film de Rob Cohen qui à l’idée saugrenue et jouissive de surfer sur deux genres du cinéma. Le film de braquage et le film catastrophe… Eh oui, c’est une peu comme au restau : fromage et dessert. Comme aux toilettes : Jacob et Delafon. Comme à la foire au boudin de Montluçon : Peter et Sloane…

Voici donc le principe de l’histoire qui va suivre : profitant d’un gigantesque ouragan qui approche, une bande de malfrats décide de s’attaquer à la plus grande réserve de billes de banque des Etats Unis et de mettre la main sur 600 millions de dollars…

Mais heureusement, tels Evelyne Délhiat et Louis Bodin, un convoyeur de fond et une météorologue veillent au grain, très gros grain en l’occurrence, et vont tenter de tout faire pour éviter le braquage… Attention, ça va souffler…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES ROIS DU DESERT (Quand c'est réputé imprenable, il s'en trouve toujours pour tenter quand même l'aventure ! Trésor de Saddam ou coffre fort des Etats Unis, malgré le danger, ces casse-cou sont prêts à tout !) ou encore TWISTER (Rien de mieux que le déferlement des éléments pour clouer le spectateur sur son fauteuil !).

A force de maltraiter Mère Nature, il fallait bien s’attendre à ce qu’un jour elle finisse par se révolter… Si nous en vivons chaque jour un peu plus les effets, sauf à Washington bizarrement protégé d’une sorte de bulle depuis novembre 2016, ça fait un bout de temps que le cinéma s’est emparé du dossier, au point d’en faire un de ses sujets de prédilections. Des films qui sont à la fois de grand spectacles mais qui constituent aussi des signaux d’alerte destinés aux spectateurs capables de les entendre… « Hurricane, braquage en pleine tempête » fait ainsi suite à une très longue série de films dits « catastrophe ».

Dans ce registre, le maître incontesté est bien entendu Roland Emerich, surnommé « destructor » à Hollywood et qui à lui seul a déjà plusieurs fois dévasté notre planète… C’est le cas dans « Le jour d’après » où il imagine dès 2004 l’arrivée d’un nouvel âge de glace dont les prémices, (ouragans, tsunamis, températures en folie, etc…), détruisent en peu de temps la civilisation humaine telle que nous la connaissons. En 2009, rebelote avec « 2012 », dans lequel ce bon Roland met concrètement en pratique une prédiction des astrologues Mayas qui donne vraiment le bourdon… (Ceux qui ont grandi avec le dessin animé « Maya l’abeille » comprendrons l’allusion, les autres moins…) Je résume : 2012 c’est la fin du calendrier de cette civilisation précolombienne. Ensuite, place au chaos… A la date prévue donc, de gigantesques tremblements de terre redessinent la carte du monde, éradiquant plusieurs mégapoles comme Los Angeles, ville généralement toujours au mauvais endroit au mauvais moment dans les films-catastrophe !

Si vous aimez les tornades, en tout cas au cinéma, je ne saurais trop vous recommander « Twister » de Jan de Bont, un des meilleurs du genre, sorti en 1996. Si c’est plutôt les volcans votre truc, ne ratez pas « Le pic de Dante » dont l’éruption et l’irruption au cinéma date de 1997. Enfin, si vous craquez sur les météorites, « Armageddon » de Michael Bay est fait pour vous : il date de 1998…

On peut faire confiance à Rob Cohen sur ce point. Quand il s'agit de faire un gros film d'action où on en prend plein la tronche, il est l'homme idéal. Et il a l'expérience quand on se souvient que c'est lui le premier réalisateur de Fast and Furious en 2001. Souvenons-nous ...

Hurricane est un film catastrophe américain coécrit et réalisé par Rob Cohen, sorti en 2018.Synopsis : Une équipe de hackers infiltre une installation militaire secrète sur la côte des Etats-Unis, dans la petite ville de New Hope, en Alabama, alors qu'une tempête gigantesque ...

Il faut absolument que je vous dise quelque-chose à propos du réalisateur Rob Cohen, je n'avais plus du tout envie de voir ses productions pour les raisons suivantes : J'avais très mal digéré sa troisième Momie en 2008 et sa production Alex Cross sortie juste après est un ...