INSIDE DESIREE COUSTEAU

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1979, année du début de la fin de l’âge du porno américain tourné sur pellicule, le cinéaste Leonard Kirtman alias Leon Gucci décide d’emballer une ode sexuelle à Désirée Cousteau, star du genre aux Etats Unis depuis deux ou trois ans. Ce qui donne ce Inside Desirée Cousteau ou la belle  brune raconte ses exploits sexuels passés dans une série de flash backs particulièrement salaces. On la découvre ainsi en journaliste arriviste faisant l’amour à un gouverneur dans une piscine de luxe dans l’espoir de décrocher une interview … en vendeuse de parfum qui couche avec une jeune femme et son mari par ailleurs interprété par le mythique John Holmes réputé pour la longueur et l’épaisseur de son mandrin d’amour … en employée d’une boutique de robes qui se tape une cliente et sa patronne dans un triolisme lesbien plutôt enlevé … en hôtesse de bateau ou elle s’adonne une fois de plus à des ébats saphiques en compagnie de Serena, autre grande star de l’époque… et enfin en cliente de sex shop qui improvise un coït avec l’employé/maison qui, ensuite, la propulse dans le milieu du cinéma porno.
Tous ces ébats se terminant sur une partouze finale totalement gratuite tel qu’on en trouvait beaucoup en fin de bobines dans les hards français et américains des années 70. Certes, Inside Desiree Cousteau n’innove en rien scénaristiquement parlant, mais fonctionne à fond si on est fan de cette jolie brunette surnommée par certains critiques spécialisés comme étant la version hard de Betty Boop.   

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE CAMPING DES FOUTRIQUETS ou encore INSIDE GEORGINA SPELVIN .

Née en Georgie en 1956 sous son vrai nom de Deborah Clearbranch, Désiree Cousteau se baptise comme telle en 1977 quand elle entame une carrière de hardeuse. Très vite, elle deviendra une des grandes stars du genre pendant une quinzaine d’années, entre autre parce qu’elle était réputée pour épuiser ses partenaires mâles. Parmi ses pornos indispensables, on peut citer  Pretty Peaches ou elle joue une amnésique nymphomane qui se fait sexuellement abuser. Rôle pour lequel elle obtiendra un Award du X aux Etats Unis. Citons également l’amusant Supersex girl, parodie hard de Superman dont la cassette vidéo, éditée naguère  par Scherzo sur les conseils avisés du futur cinéaste Christophe Gans, est encore  aujourd’hui très recherchée par les collectionneurs de VHS osées.
Pour l’anecdote, sachez qu’avant d’entamer sa carrière dans le cinéma licencieux, la belle Désirée Cousteau - qui n’a aucun rapport filial avec le commandant du même nom -  était brièvement apparue dans Cinq femmes à abattre, série B nerveuse signée Jonathan Demme. Après sa carrière dans le X, Désiree Cousteau  serait revenu dans sa Georgie natale pour exercer la profession de psychologue.  Enfin Inside Désirée Cousteau fait partie d’une série de films X centrés sur une vedette du genre puisqu’il y a également eu Inside Georgina Spelvin, Inside Marilyn Chambers  et Inside  Seka.