Malgré une première comédie avec Michel Galabru et Bernadette Lafont,
Qu'il est joli garçon l'assassin de papa, d'après
Le Cid de Corneille, Michel Caputo abandonne le cinéma dit « traditionnel » pour devenir le réalisateur attitré des films pornos produits par Jean-François Davy jusqu'en 1989. Signé Michel Baudricourt, son pseudonyme le plus usité,
J'ai très envie est le premier des cinq pornos qu'il tourne en 1977, avec
Doubles Pénétrations, La Grande Débauche, Pénétrations humides et
Faites-moi jouir. Stakhanoviste de plus en plus aguerri à l'exercice, il en commettra 9 en 1978, 12 en 1979 et 1980 pour atteindre le chiffre astronomique de 28 en 1981.
Contrairement aux pornos de luxe distribués par Alpha France, Caputo réalise des séries B classées X, aux microbudgets. A l'instar des méthodes de tournage d'un Roger Corman dans le cinéma d'épouvante, il s'entoure de quelques techniciens chevronnés, d'une petite équipe de comédiens fidèles, d'un décor quasi unique, de préférence un intérieur, appartenant parfois à Davy lui-même, et boucle le tout en moins d'une semaine. Exemple typique de cette économie artistique, réunissant seulement 7 comédiens dans une grande villa de banlieue,
J'ai très envie est une comédie de mœurs bon enfant, dont l'objectif principal est d'amener les 8 séquences pornos, agencées dans un crescendo qui aboutit à la partouze finale de tous les comédiens. Elle ressortira en 1980 sous le titre racoleur de
Prends-moi comme une chienne.
Dans le même genre vous pouvez trouver PENETRATIONS HUMIDES ou encore DOUBLES PENETRATIONS .