JOSEFINE MUTZENBACHER 4

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Sorti en France (en vidéo) sous le titre "Josefine Mutzenbacher, plus salope, tu  meurs..." (ça rime) voici le quatrième épisode de la saga des aventures de Josefine. Tourné dans la foulée de l'épisode précédent on y retrouve à peu près le même casting enrichi de quelques beautés nouvelles qui sont toujours aussi gourmandes et avides de sexe. Nous sommes ici dans un des épisodes les plus douloureux de la vie de Josefine qui a, pour la circonstance, les accents de Marguerite Gauthier dans "La dame aux camélias", la toux en moins.
Finalement, Josefine sera recueillie par un riche baron, veuf, qui va devenir son protecteur et lui assurera, si ce n'est l'amour, en tout cas une sécurité matérielle qui lui faisait cruellement défaut. C'est à ce moment là qu'elle découvre qu'à force de forniquer à tout bout de champ et avec tout ce qui bouge, elle se retrouve enceinte. Le baron qui n'avait pas d'héritier est fou de bonheur d'accueillir le fruit des entrailles de Josefine.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver KATARINA LA TZARINE NUE (DE SCOTT HUNT) ou encore FITZCARALDO .

Gunter Otto n'a pas lésiné dans cet opus sur les rebondissements les plus fous et les revirements de situations les plus invraisemblables. Il faut avouer que son héroïne se remet toujours très rapidement de ses déboires et de ses émotions. Elle vient à peine d'enterrer son beau militaire qu'elle se livre à une superbe partie de jambes en l'air avec le peintre chargé de faire son portrait, puis elle participe à un trio infernal avec le neveu et le modèle favori de celui-ci et enfin elle s'offre sans pudeur au baron qui l'a recueillie. Josefine fait preuve d'un moral et d'une santé qui forcent le respect. Uschi Karnat qui n'a sans doute pas eu l'opportunité de fréquenter l'Actor's studio se démène comme elle peut pour incarner son personnage.
Mais le réalisateur n'a peut-être pas toujours totalement confiance dans ses talents de comédienne car, lorsqu'elle doit pleurer pendant que le vilain officier la sodomise pour l'humilier, il charge la maquilleuse de ne pas lésiner sur la glycérine afin de baigner son beau visage de larmes de crocodiles.
Certains auront peut-être remarqué durant l'orgie romaine une mignonne brunette qu'ils ont appréciée dans des films français. Il s'agit de Christine Black, Christina Schwartz de son vrai nom. Elle a, comme Ushi Karnat, fait pas mal d'apparitions dans des productions françaises. La raison en est simple. Dans les années 80, Richard Allan, le hardeur bien connu, Queue de béton pour les intimes, s'occupait souvent des castings et faisait venir des hardeuses allemandes pour travailler chez nous. Marc Dorcel et Alpha France ont eu souvent recours à ces jolies et talentueuses jeunes filles pour épicer des castings qui commençaient à avoir un sérieux besoin de se renouveler.
C'est également le cas d'Ursula Gaussman dont la blonde beauté et l'appétit vorace ont illuminé des films bien de chez nous comme : "Fantasmes très spéciaux" de Gérard Kikoïne ou "Le secret d'Elise"  de Jean-Luc Brunet.