JUSQU'ICI TOUT VA BIEN

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Pour son troisième long métrage, Mohamed Hamidi poursuit un même principe qui consiste à confronter deux points de vue différents. Cette fois, il s’agit des parisiens et des banlieusards, ce qui donne l’occasion de révéler un certain nombre de stéréotypes.

A la suite d’un contrôle fiscal, le patron d’une agence de communication parisienne, joué par Gilles Lellouche, est obligé de délocaliser son entreprise à la Courneuve. Sur place, il fait appel au jeune Samy pour le guider et lui apprendre comment s’adapter à ce nouvel environnement.  

Sous la houlette de Djamel Debbouze, qui fait office de producteur, le cinéaste nous invite à un choc des cultures où les uns et les autres vont apprendre à se connaître et à laisser tomber les préjugés s’ils veulent cohabiter. Sur un ton délibérément orienté vers la comédie, Gilles Lellouche dirige la cadence, soutenu par quelques solides acolytes comme Malik Benthala en maître-chien pleutre. Le film a obtenu le Prix du public au festival du film comique de l’Alpe d’Huez.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES KAÏRA (Un film qui porte un regard amusé sur les efforts d'un trio de banlieusards pour avoir du succès auprès des filles.) ou encore DE L'AUTRE CÔTÉ DU PÉRIPH (Omar Sy et Laurent Lafitte jouent le duo improbable qui apprend à se connaître dans le milieu instable de Bobigny.).

Avant Jusqu’ici tout va bien, Mohamed Hamidi a réalisé Né quelque part, une comédie dramatique, et La vache, une comédie sociale. Avec son troisième long métrage, il voulait se concentrer sur la comédie, plus proche de ce qu’il pratique sur scène depuis des années avec Djamel Debbouze et Malik Benthala. Gilles Lellouche décrit son personnage comme quelqu’un qui s’est laissé enfermer par son travail, au point de s’être éloigné de sa famille, jusqu’à ce que le choc provoqué par la délocalisation de son entreprise le ramène à la réalité. 

Le cinéaste a eu l’idée du film lorsqu’il a découvert dans un hall d’immeuble, alors qu’il rendait visite à un ami en banlieue, une rangée de boîtes aux lettres correspondant à des entreprises, dont seulement deux étaient effectivement domiciliées à cette adresse. Renseignement pris, il s’est rendu compte que les autres compagnies avaient utilisé ce stratagème pour bénéficier des aides de l’Etat sous formes d’abattements sur les charges sociales ou d’exonération d’impôts sur le chiffre d’affaires. Ce qui l’avait frappé dans cette forme de discrimination positive, sensée redynamiser les quartiers, c’était qu’en pratique, malgré ses bonnes intentions, elle favorisait l’inverse de l’effet recherché. Il s’est accroché à cette idée qu’il a décidé de traiter sous forme de comédie dans Jusqu’ici tout va bien, un titre manifestement emprunté à La haine. 

Le tournage a eu lieu à la Courneuve, à Aubervilliers et à la cité des 4000, autant de lieux que le cinéaste connaît bien. Né à Bondy, Hamidi a enseigné l’économie à Bobigny. Au cours des 45 ans qu’il a vécu en banlieue, il a assisté fréquemment aux confrontations entre parisiens et banlieusards, aux malentendus culturels qui en découlaient et au décalage entre la réalité et l’interprétation qu’en donnaient certains journalistes parisiens. Il s’en est souvenu dans la séquence où Samy fait visiter en bus la Courneuve aux salariés de la société délocalisée comme si c’était un zoo.

Apres m etre bien ennuyé devant Rebelles,une autre comedie francaise,je n attendais pas grand chose non plus de Jusqu ici tout va bien,malgré Gilles Lellouche et Malik Bentalha que j apprecient beaucoup. Et bonne surprise le film est bien equilibré,rythmé,j ai accroché à ...

Ciné 05 - "Jusqu'ici tout va bien" Et tout va vraiment bien ! C'est simple, c'est drôle, et c'est tout ce que j'attendais après avoir regardé la bande-annonce du dernier film de Mohamed Hamidi. Ce qui m'a plu dans "Jusqu'ici tout va bien" : 1- On passe un bon moment Alors, ...