L'AMOUR EN QUATRIÈME VITESSE

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1964 est une année chargée pour Elvis Presley au cinéma. Rien moins que quatre films avec lui sur les écrans. On en retient généralement qu’un seul : Viva Las Vegas ou en français L'Amour en quatrième Vitesse. Pas seulement parce que c’est celui qui rapportera le plus d’argent des trente-et-uns qu’a tourné le King, mais surtout parce que c’est l’un des seuls où il aura une partenaire à la hauteur.

Si a l’époque Presley est un sex-symbol en puissance, Ann-Margret, une chanteuse de cabaret suédoise venue tenter sa chance en tant qu’actrice aux USA commence à être très remarquée dans des rôles d’espiègle sexy. Notamment dans Bye Bye Birdie, film adapté d’un succès de Broadway, qui avait essayé de se mettre au gout du jour, en s’inspirant de certaines chansons d’Elvis, voire du King lui-même dans un de ses personnages. Il y avait comme une logique à ce que Presley et Ann-Margret se trouvent à l’écran.

Ils forment dans Viva Las Vegas, un tandem à l’alchimie plus qu’évidente. Elle se prolongera en coulisses, avec une idylle de courte durée qui ravira les gazettes de l’époque et fera énormément pour la publicité, et le succès, du film. Mais donnera aussi des idées à Sally Benson, la scénariste, qui modifia pendant le tournage le personnage joué par Ann-Margret, afin de renforcer son aspect d’indépendance pour que ce rôle, et l’actrice, ne soient pas éclipsées par la popularité du chanteur. Sous ses airs de comédie musicale pétillante, Viva Las Vegas serait-il le seul film de Presley féministe ?

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE CAVALIER DU CRÉPUSCULE ou encore BYE BYE BIRDIE .

George Sidney, le réalisateurde Viva Las Vegas est l’exemple type d’un employé de studio. Il n’a quasiment jamais travaillé en dehors de la MGM, où il gravit tous les échelons, de simple assistant à réalisateur. Il participa même à la création de la société de collègues de bureau, Willam Hanna et Joseph Barbera, les futurs créateurs de Tom & Jerry. Auxquels Sidney restera fidèle par exemple en faisant apparaître la souris Jerry aux côtés de Gene Kelly dans Escale à Hollywood ou Fred Pierrafeu, autre création Hanna-Barbera, dans Bye Bye Birdie, comédie musicale où le metteur en scène imposera Ann-Margret en finançant lui-même des scènes additionnelles de l’actrice auxquelles la MGM ne croyait pas.

Le tournage de Viva Las Vegas ne démarra pas sous les meilleurs auspices, Presley voyant d’un mauvais œil qu’on lui inflige comme partenaire, une chanteuse qu’on commençait à surnommer « La version féminine d’Elvis ». D’autant plus quand il crut qu’Ann-Margret faisait tout pour que l’équipe technique la filme mieux que lui, alors que c’était le fait d’assistants du directeur de la photo qui avaient pris en grippe le King. Une fois ce quiproquo résolu, ils tombèrent rapidement l’un sous le charme de l’autre. Jusqu’à ce que Priscilla Beaulieu, la future Mme Presley y mette le holà.

Elvis et Ann-Margret restèrent néanmoins amis. Son amant le temps d’un film ayant eu l’élégance de lui envoyer un bouquet de roses en forme de guitare à chaque représentation d’ouverture de ses nombreux shows à Las Vegas.

Je m'attendais pas à grand chose mais cette comédie musicale a énormément plus à apporter que je ne le pensais. Bon, les scènes entre les morceaux musicaux sont des prétextes a montré Elvis Presley qui "fait le malin" et Ann-Margret très sexy en mini-short mais les parties ...