
Bien avant le cinéma, la littérature de science-fiction s’est interrogée sur l’intelligence artificielle. Qu’est ce qui sépare les robots des humains ? C’est la question centrale de nombreux romans, notamment Tout sauf un homme, coécrit par Robert Silverberg et Isaac Asimov. Lui-même basé sur une nouvelle d’Asimov, L’homme bicentenaire. Un androïde domestique y devient peu à peu perméable à la même gamme d’émotion que la famille qui l’a acheté. Il va tout faire pour être considéré comme humain, y compris renoncer à sa durée de vie illimitée. Curieusement alors qu’Asimov a publié plus de cinq cents textes, très peu ont été portés à l’écran. Si une bonne vingtaine de ses nouvelles ont inspiré des épisodes de séries télé, on ne compte que cinq films, dont L’homme bicentenaire de Chris Colombus. Après avoir grimé Robin Williams en mamie baby-sitter dans Mrs Doubtfire, il lui propose de passer quelques semaines sous le maquillage d’Andrew le robot en quête d’âme. Williams tente à cette période de relancer sa carrière avec des rôles dramatiques et accepte ce rôle. Il a probablement pris goût à cette histoire de robot : si la plus grande difficulté sur ce film aura été de placer sa voix, évoluant, comme le personnage, de la machine à l’être humain, il a rempilé tout de suite après en prêtant sa voix à un hologramme dans A.I, le film de Steven Spielberg, sur un sujet très proche de celui de L’homme bicentenaire.
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Le robot de "L'homme bicentenaire" veut à tout prix vieillir, Benjamin Button lui ne cesse de rajeunir.
Chris Columbus
Dans le film de Steven Spielberg, il est aussi question d'un robot qui ressent des émotions humaines.
