L'INVASION FINALE

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L’invasion extraterrestre dont Charlie Sheen s’inquiétait dans THE ARRIVAL n’a pas été enrayée, et c’est à son demi-frère de prendre le relais dans la lutte contre les aliens aux genoux montés à l’envers dans le bien nommé THE SECOND ARRIVAL ! Une suite, donc, qui reprend l’action là où s’était arrêté le premier, à savoir qu’il n’est plus question de découvrir les intentions des méchants extraterrestres – ça, Charlie Sheen s’en était déjà chargé ! – mais de révéler au monde que l’invasion est imminente.
Seulement voilà, comme souvent dans ce genre d’histoire, les personnages ont toutes les chances d’être pris pour des allumés, leur quête porte donc avant tout sur la collecte de preuves irréfutables de ce qu’ils avancent, en même temps qu’ils doivent survivre à la traque sans pitié dont ils font l’objet.
Les deux croisés du film sont Patrick Muldoon, ancien transfuge de MELROSE PLACE devenu habitué des productions télévisuelles, et Jane Sibbett, dont les plus physionomistes se souviendront l’avoir vu jouer le rôle de l’ex-femme de Ross devenue lesbienne dans FRIENDS. Pour les aider dans leur périple, le vétéran Michael Sarrazin leur prête main forte, lui qu’on a pu voir dans nombre de séries et de téléfilms, mais également dans ON ACHEVE BIEN LES CHEVAUX de Sydney Pollack, ou encore face à Ursula Andress et Aldo Maccione dans LA GRANDE DEBANDADE de Enzo Castellari.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE ARRIVAL ou encore UNE VÉRITÉ QUI DÉRANGE .

THE SECOND ARRIVAL est donc la suite de THE ARRIVAL que David Twohy réalisa en 1996 avec Charlie Sheen dans le rôle principal. L’original, qui a été produit pour un budget d’environ 5 millions de dollars, en a rapporté à peu près trois fois plus, rien que sur le territoire américain, sans compter son exploitation en vidéo. En tout état de cause, si THE ARRIVAL premier du nom n’a pas à proprement parler fracassé le box office US, un film qui rapporte trois fois sa mise ne peut être considéré que comme un succès.
Et qui dit succès, dit suite, d’où ce SECOND ARRIVAL dans lequel, toutefois, ni David Twohy, ni Charlie Sheen ne sont impliqués. Une désertion qui se passe de commentaire, mais qui n’est pas allée sans quelques conséquences, puisque la suite a été produite pour un montant égal au quart du budget du premier. Des restrictions sévères, donc, dont le réalisateur Kevin Tenney a su s’accommoder au mieux.
Il faut dire que le monsieur à l’habitude de travailler dans ce genre de conditions puisqu’en une vingtaine d’années et une douzaine de films, il s’est fait un nom dans le petit monde de la série B et Z, avec des monuments comme OUIJA, LA REVANCHE DE PINOCCHIO ou encore ALIEN INVASION avec ce bon vieux Eric Roberts.