L'OUVREUSE N'A PAS DE CULOTTE en VOD
- De
- 1980
- 70 mn
- Adulte
- France
- - 18 ans
Réalisé par
1 MIN AVANT
Après deux séquences d’introduction - comment dire - très introductives (à savoir une masturbation féminine dans une baignoire et une fellation à la crème fraiche) on entre dans le pitch du film. Soit le parcours sexuel d’une jeune donzelle prénommée Anne qui trouve un emploi d’ouvreuse dans un cinéma porno ou l’on projette (entre autres) la Grande Trique, Soupirs profonds, Jouissance très spéciales et Secrétaires lubriques. Délurée comme tout, Anne va très vite dépasser le cadre strict de son poste en participant à divers ébats dans la salle. Pour ensuite inciter son mari circonspect à participer à une partouze finale de bon aloi.
Production typique de l’âge d’or du cinéma porno parisien des eighties, L’Ouvreuse n’a pas de culotte est sorti dans les salles spécialisées en mai 1980. Soit le même mois que Shining de Stanley Kubrick et Mon Oncle d’Amérique d’Alain Resnais ! Et, mine de rien, L’ouvreuse n’a pas de culotte a presque un arrière gout d’un bon vieux Gilles Grangier. Michel Baudricourt arrivant, tout comme le réalisateur-fétiche de Jean Gabin, à faire exister une galerie de personnages secondaires comme ce patron de bar joué par Alban Ceray, ce spectateur queutard interprété par le regretté Dominique Aveline ou encore le projectionniste du cinéma porno joué par un Jack Gatteau bien cabot qui lâche en boucle des dialogues quasi audiardesque qui auraient pu s’échapper de la bouche de Robert Dalban ou de André Pousse.
Qui plus est, Baudricourt se permet aussi une étonnante séquence de parodie de mise en abyme, quand Dominique Aveline et Alban Ceray honorent une femme dans le cinéma tout en matant sur l’écran un porno interprété par eux-mêmes !
Dans le même genre vous pouvez trouver L'ENFER (Le Paris interlope filmé par Mario Salieri, maestro du porno italien.) ou encore CINÉMA PARADISO (Un classique du cinéma italien contemporain qui joue sur la nostalgie des salles de cinéma d'antan.).