LA BÊTE DE LA CITÉ en VOD
- De
- 1932
- 86 mn
- Policier / Suspense
- Etats-Unis
- Tous publics
1 MIN AVANT
Jim Fitzpatrick, un adepte de la non violence, mène la lutte contre l’emprise des gangsters sur la ville dont il est commissaire de police. Mais lorsque son jeune frère s’acoquine avec une jeune femme proche du milieu et participe à une opération criminelle causant la mort d’un enfant et d’un officier de police, Fitzpatrick se lance dans une chasse aux criminels sans merci qui se terminera dans un bain de sang.
Tourné en 1932 en noir et blanc comme de bien entendu, dans les mythiques studios de la Metro Goldwyn Mayer, La Bête de la cité fut réalisé par Charles Brabin déjà auteur en 1915 du film The Raven sur la vie du poète et romancier Edgar Allan Poe, et dont Hollywood produisit une nouvelle version en 2012 sortie en France sous le titre de L’Ombre du mal. Brabin également réalisateur du film Le Masque d’Or, en anglais The Mask of Fu Manchu, avait le vent en poupe en cette première moitié du vingtième siècle et bénéficia pour le tournage de La Bête de la cité de solides moyens de production dus notamment au soutien personnel du Président des Etats-Unis de l’époque, Herbert Hoover, qui voyait en ce film une opportunité en or pour redorer le blason des forces de l’ordre américaines souvent accusées d’un excès de violence.
Charles Brabin confia le personnage féminin de son film à Jean Harlow qui ne devait pas tarder à devenir le sex symbol des années trente. Dans La Bête de la cité, Harlow incarne Daisy Stevens, celle par qui le malheur arrive. Face à elle dans le rôle du commissaire Fitzpatrick, Walter Huston, vu plus tard auprès de Humphrey Bogart dans Le Faucon maltais, film réalisé par John Huston qui n’était autre que le fils de l’acteur. Et puis regardez bien le personnage de Mickey Fitzpatrick non crédité au générique du film, vous y reconnaîtrez Mickey Rooney, monsieur Yunioshi dans Diamants sur canapé de Blake Edwards, entre autres.
Dans le même genre vous pouvez trouver LE ROMAN DE MILDRED PIERCE (Ce film de Michael Curtiz avec Joan Crawford dans le rôle titre, demeure l'un des joyaux du film noir.) ou encore CHERIE JE ME SENS RAJEUNIR (Dans ce film de Howard Hawks, Marilyn Monroe teint ses cheveux en blond platine, la marque caractéristique de Jean Harlow, et devient à son tour le sex symbol du cinéma hollywoodien.).