
C’est un film sur les vices. Les vices de la rue américaine, braqueurs, violeurs, assassins. Les vices de forme aussi, qui contraignent les tribunaux à relâcher les pires criminels à cause d’une procédure tatillonne.
Michael Douglas en a gros sur la patate, il est juge et il pense que la loi trahi la morale. Alors pourquoi ne pas se soumettre une justice supérieure? Le film s’intitule « The star chamber » et il a été distribué en France sous le titre « la nuit des juges », sans doute parce qu’il y avait eu un film intitulé « la nuit des généraux »?
Nous sommes en 1983, le film de vigilante reste depuis Charles Bronson et Clint Eastwood, un genre cathartique américain. Sauf que là c’est la justice qui s’autodéfend sous la direction de Peter Hyams. Voici donc un genre de cour d’appel, sans appel.
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Michael Douglas
Le juge doit-il être jugé par ses pairs? Quand le magistrat passe de l'autre côté du prétoire, heureusement son fils l'avocat prestigieux est là pour le défendre. Un film solide qui relate la relation père/fils sous prétexte d'une accusation peu crédible.
Peter Hyams
La loi sans la loi, c'est le projet d'une série de films de légitime revanche incarné par Charles Bronson, dont celui-ci est le premier. On les a appelé depuis les "vigilante movies". Face à une justice supposée débordée ou laxiste, la fascination ancienne des Américains pour le shotgun se perpétue.