
Cinquième des huit longs métrages réalisés par Cornel Wilde, La proie nue est un tour de force à tous les points de vue. En plus de produire et de réaliser, l'acteur joue le rôle principal et doit accomplir à chaque plan des prouesses athlétiques, sans autre accessoire que sa peau, comme le titre le suggère. Dailleurs, cette peau qu'il doit sauver est l'enjeu d'un récit de survie dans lequel son personnage est lancé dans la savane sud africaine avec une courte avance sur un tribu qui le poursuit comme un gibier.
Dans cette course effrénée, chaque petite victoire sur la mort n'est qu'un répit en attendant la prochaine menace. Quasiment sans dialogue, propulsée par un élan qui se nourrit de lui-même, l'histoire tient le spectateur en haleine d'un bout à l'autre.
Rarement un film a approché d'aussi près l'idéal de pur cinéma qui consiste à raconter une histoire dans un langage dynamique et visuel que tout le monde peut comprendre, indépendamment de la langue, de la culture, du sexe ou de l'âge. Un film universel.
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Cornel Wilde
Même principe d'un homme qui cherche à survivre avec seulement une longueur d'avance sur ses poursuivants.
Cornel Wilde
Même principe dramatique qui place un homme dans la position de la proie.
