LADY SCARFACE

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Toni Luvana est, pardonnez-moi l'expression, une bombasse. Elle aurait pu passer le casting d'Alerte à Malibu et obtenir un rôle important grâce à sa plastique impressionnante. Mais Toni est cubaine et elle vient à peine de débarquer de son île dans la plus totale clandestinité, bien décidée à faire son trou aux Etats-Unis. Ce point de départ ne vous rappelle rien?  Qu'elle l'admette ou non, Toni Luvana a forcément vu le Scarface de Brian de Palma où Al Pacino faisait une création mémorable en... Tony Montana.    

Comme son modèle, Toni a un appétit insatiable et une ambition démesurée. En plus, elle possède une poitrine et un corps à la hauteur de cette ambition et des talents de cochonne qui feraient rougir un bataillon de prostituées.  L'art de la fellation et les mille et une manières de faire jouir son prochain n'ont aucun secret pour elle. C'est ce qui va servir sa progression au sein de la mafia de Floride qui est une terre d'opportunité pour cette fille prête à tout. Commençant par de petits coups, elle va rapidement comprendre que pour grimper dans la hiérarchie des dealers il ne faut pas avoir le moindre scrupule et que le fait de sucer, baiser ou tuer ne présente que peu de différence quand il s'agit d'arriver à ses fins.

Lady Scarface nous raconte l'irrésistible ascension de Toni Luvana qui sait aussi bien se servir de son corps que d'un flingue quand quelqu'un se met en travers de sa route.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA PRISON DES GARCES (PAUL THOMAS - 2001) ou encore SCARFACE (BRIAN DE PALMA - 1983) .

Lady Scar-paire-de-fesses, voilà comment ce film aurait mérité de s'intituler dans sa version française en hommage au postérieur spectaculaire de son héroïne.  

Si je m'autorise ce vilain jeu de mot, c'est en relation avec l'esprit farceur du réalisateur, Daniel Dakota qui, en dehors de Lady Scarface, nous a offert des titres comme : Pulp friction ou Jane Blond DD7.

Carmen Luvana est une sex-star très appréciée dans le X US particulièrement pour ses performances buccales.

Avant Lady Scarface, elle avait déjà impressionné ses fans l'année précédente dans Pirates une super production qui louchait sérieusement vers le Pirates des Caraïbes de Gore Verbinski. Carmen avait été nominée aux Adult Vidéo News Awards, l'équivalent de nos Hot d'Or, pour sa performance dans une scène lesbienne torride avec la ravissante Jesse Jane. 

L'abominable agent de l'immigration qui abuse sauvagement de l'innocente Toni au début de l'histoire n'est autre qu'une légende vivante, j'ai nommé Herschell Savage.

Herschell Savage est l'homme de tous les records : Quand on se penche sérieusement sur sa carrière on parvient à dénombrer des apparitions dans pas moins de 834 films, il a aussi a son actif 11 films comme réalisateur le tout sous 33 pseudonymes différents. Cet énergumène qui a démarré son parcours en 1974 et est toujours en activité de nos jours défie le temps et fait l'admiration de ses pairs qui le respectent énormément.

Ava Rose, qui incarne la pulpeuse Angel, amie et complice de Toni, est surtout connue aux USA parce qu'elle est la sœur aînée de Mia Rose avec qui elle a tourné un film au titre évocateur I love Ava & Mia. Les deux sœurs qui ont à peine une année de différence y donnaient à voir une scène particulièrement chaude avec, devinez qui ? L'indétrônable Herschell Savage.  

Il est à noter qu'en 1941 sortait sur les écrans américains un Lady Scarface mis en scène par Frank Woodruff qui, bien que se déroulant dans le milieu des gangsters de Chicago, n'avait que peu de rapport avec la version 2006.