LE CASSE

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Après La Française et l’amour, Un singe en hiver, 100.000 dollars au soleil et Week-end à Zuydcoote, Le Casse marque, en 1971, la cinquième collaboration de Jean-Paul Belmondo avec Henri Verneuil. Suivront Peur sur la ville, Le Corps de mon ennemi et Les Morfalous qui s’inscrivent dans cette même veine du cinéma policier français à grand spectacle dans lequel Belmondo s’est illustré chaque année durant deux décennies. Il faut dire que le comédien refusait de se faire doubler dans la plupart des scènes acrobatiques ce qui ajoutait un plus non négligeable à leur mise en scène. Le Casse comporte ainsi une folle course-poursuite dans les rues d’Athènes, orchestrée par le cascadeur spécialiste du genre, Rémy Julienne. Le coordinateur des scènes de combat Claude Carliez a lui si bien préparé la rixe sur le port que Verneuil a pu la tourner comme il le souhaitait, dans des plans qui excluaient tout truquage. Le public ne s’y est pas trompé en permettant à ce Casse de pulvériser le record d’entrée sur la première semaine d’exploitation.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE CAMBRIOLEUR ou encore PEUR SUR LA VILLE .

Après Le Cambrioleur de Paul Wendkos avec Dan Duryea en 1957, Le Casse offre une nouvelle adaptation du roman de David Goodis The Burglar publié en 1953. Cet écrivain américain mort à  l’âge de 49 ans en 1967 a d’abord été adapté par Delmer Daves en 1947 dans Les Passagers de la nuit, avec le couple Humphrey Bogart-Lauren Bacall, avant d’inspirer davantage les cinéastes français : François Truffaut avec Tirez pas sur le pianiste, mais aussi René Clément (La Course du lièvre à travers les champs) et Jean-Jacques Beineix (La Lune dans le caniveau). Son roman Sans espoir de retour a, lui, inspiré un des derniers films de Samuel Fuller en 1989. Pour adapter Le Casse à l’écran, Verneuil a collaboré avec l’écrivain d’origine arménienne Vahé Katcha. Katcha est l’auteur de 25 romans, de pièces de théâtre et d’une quinzaine de scénarios, dont Galia de Georges Lautner avec Mireille Darc.

Bien que Le Casse soit une coproduction franco-italienne, le film a été tourné en deux langues, le français et l’anglais, tous les acteurs tenant leur rôle dans les deux versions. Pour la musique, la production a fait appel à Ennio Morricone, ce qui satisfaisait aux impératifs de la coproduction avec l’Italie. Mais ce serait faire insulte au musicien que de justifier sa présence par une politique de quotas. Morricone a composé pour le film un thème joyeux et lancinant du calibre de celui qu’il avait composé pour le film d’Elio Petri Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon. Il retravaillera avec le tandem Belmondo-Verneuil pour Peur sur la ville en 1975.

Sept ans après Week-end à Zuydcoote, le cinéaste Henri Verneuil (L'Ennemi public nº 1, I… comme Icare) également producteur & scénariste, retrouve pour la cinquième fois la star nationale Jean-Paul Belmondo (Cartouche, Un homme et son chien) pour cette production Columbia ...

Verneuil signe là, en 1971, un bon polar bien mouvementé. En filtrant les films policiers de sa filmographie, "Le casse" se situe après "mélodie en sous-sol" et "le clan des siciliens" et avant "Peur sur la ville". C'est dans la bonne veine. Le synopsis en deux mots : un cambriolage ...

Voila un film que j'ai vu très jeune, probablement en salles lors d'une reprise d'été vers 1975-76 alors que j'étais en pleine Belmondite aiguë ; en effet, en 1971 à sa sortie, j'étais un peu trop jeune, je l'ai plus apprécié étant ado. Pourtant le scénario écrit par ...