LE FEU SOUS LA PEAU se situe à la frontière entre la comédie noire, le film d’exploitation trash et la fable sociale amorale… Un cocktail détonant, donc, servi par une réalisation franchement punk et, surtout, une jeune comédienne qui tient le film entier sur ses épaules.
LE FEU SOUS LA PEAU a été présenté en Sélection officielle au Festival de Cannes ainsi qu’au Festival du Film Policier de Cognac en 2006, et il a été unanimement salué par la critique comme par les professionnels lors de sa sortie en Australie. Il faut dire que le film décrit la jeunesse australienne comme une véritable génération sacrifiée ; l’héroïne n’étant à ce titre que l’incarnation, certes extrême, de ce mal-être, avec la perte de valeurs et de repères qui vont avec.
En dépit d’une certaine légèreté due à l’approche volontairement cynique du sujet,
LE FEU SOUS LA PEAU fonctionne donc aussi et surtout comme une radiographie pamphlétaire de la société occidentale moderne. Si le film a de fait un côté apocalyptique, il n’est pour autant jamais sinistre, grâce, une fois encore, à ce personnage central, Katrina, baptisé – et ce n’est sûrement pas un hasard – comme un ouragan, et dont la liberté et l’insouciance meurtrières font peur autant qu’elles fascinent !
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