LE MERCREDI DES CENDRES en VOD
- De
- 2002
- 95 mn
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En 1983, à New York, Francis O'Sullivan (Edward Burns), membre d'un gang irlandais, doit son salut à son frère Sean (Elijah Wood) qui abat trois individus décédés à le tuer. Trois ans plus tard, le mercredi des Cendres, la rumeur se met à courir dans le quartier de Francis que Sean, que tout le monde croyait mort, aurait été aperçu. Un fantôme ? Un sosie ? Beaucoup de mon...
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- Policier / Suspense
- Etats-Unis
- Tous publics
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Ash Wednesday est le cinquième film de l'acteur et réalisateur Edward Burns, né en 1968 à New-York. Après des études cinématographiques au Hunter College de Manhattan où il s'initie à l'écriture de scénarios, Edward Burns commence par réaliser quelques courts métrages. En 1995, il fonde avec son frère Brian la société Irish Twin Productions qui lui permet de réaliser son premier long métrage, Les Frères McMullen, une production indépendante qui remporte le Grand Prix du Jury au Festival de Sundance. Après ces débuts remarqués, Edward Burns continue de dépeindre les rapports de fratries d'origine irlandaise comme avec Petits mensonges entres frères en 1996. Deux ans plus tard, il se tourne plus ouvertement vers la comédie sentimentale avec Quitte ou double, puis persiste en 2001 avec Rencontre à Manhattan, dont le style rappelle un peu l'univers de Woody Allen. Ash wednesday est son premier polar même si sa mise en scène n'a rien à voir avec un film d'action. Récit d'une dette fraternelle dans le milieu de la pègre irlandaise de New-York dans les années 80, Ash wednesday privilégie une fois de plus le thème des relations entre deux frères dans un cadre plus violent où le danger rôde, avec une belle photo aux tons un peu passées du quartier irlandais de New-York. Dans le rôle du frère aîné qui a déposé les armes mais forcé de les reprendre à cause du poids du passé, Edward Burns joue comme à son habitude, avec une nonchalance avec un peu triste, sans un poil de cabotinage. Son cadet est incarné par Elijah Wood, le Frodon du Seigneur des anneaux, avec son étrange regard d'enfant étonné par la violence du monde. Un polar intime qui a un goût de cendre.
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