LE SANCTUAIRE

en VOD

Dans unmonde post-apocalyptique en proie à la guerre totale, les femmes sont devenues stériles. Quatre d’entre elles se sont pourtant retirées de ce monde de brutes en vivant en totale autarcie dans une maison isolée. Un bout de paradis qui va être troublé par l’arrivée d’un déserteur blessé qui, évidemment, va utiliser son robinet d’amour pour contenter les bas-ventre de ces demoiselles en rut.  Huit jours de tournage (ce qui est beaucoup pour un porno d’aujourd’hui) entre le 20 et le 28 juin 2007  en Auvergne ont  été nécessaire pour réaliser ce X ambitieux qui a des petits airs d’Apocalypse Now.

Là preuve c’est que le Sanctuaire est connu aussi sous le titre de Sex Apocalypse. Au programme : du cul et de guerre, donc, mais avec plus de trous de balles que de balles … pour rester polis…  Bonne occasion pour admirer les exploits de quelques jeunes et nouvelles hardeuses chics et chocs comme la sublime tchèque Lucie Théodorova qui a commencé sa carrière comme  mannequin nu du côté de Playboy et de Penthouse.

Comme la frenchie électrique Cecilia Vega vue dans  Les ch’tites coquines , un démarquage cochon de Bienvenue chez les ch’tis avec plus de sexe ouverts que de vannes fermées. Ou encore Sabrina Sweet, autre petite gauloise née en 1984 et vue entre autres dans Cours de rattrapage, Dépannage à domicile, les Copines de ma sœur et Je me tape une porno star.  Plein de bonnes raisons pour z’yeuter ce film hard classieux et efficace réalisé – et ça se voit à l’écran -  par un vrai fan de cinéma.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver EXHIBITION 99 ou encore LES PROIES .

Le réalisateur du Sanctuaire a pris comme pseudonyme Jack Tyler pour faire référence au nom du personnage principal du roman Fight Club écrit par Chuck Palahniuk et personnifié à l’écran par Edward Norton dans le film de David Fincher. Preuve que Jack Tyler a bon goût. D’ailleurs, en juillet 2006, entre deux tournages pornos, Tyler, a pris un autre pseudonyme, celui d’Adam Nash, pour écrire le roman REC, une histoire d’amour trash entre une actrice porno et un metteur en scène dont le ton « no future », n’est pas si éloigné que ça de l’ambiance nihiliste de Fight Club. Le tournage du Sanctuaire fut donc plutôt folklorique. D’abord parce qu’un des acteurs prénommé  « Cruz » fut victime d’une élongation après avoir effectué une cascade ratée.

Ensuite parce que toute l’équipe du film devait faire gaffe à ne pas choquer les habitants du coin. Ainsi, lorsqu’ils se réunissaient chaque soir dans un restaurant local  pour faire le point sur la journée du lendemain, les hardeuses devaient faire gaffe à ne pas signifier tout haut le genre de film qu’elles tournaient dans la région. Comme le précise l’actrice Cecila Vega sur son blog, au lieu de demander au metteur en scène « Ma scène de sodomie, c’est à quelle heure ? » elle disait: « Ma cascade salto arrière, c’est le matin ou c’est le soir ? ». 

En tout cas, comme vous avez pu le constater, le Sanctuaire est bien à l’image de ce que Jack Tyler disait dans une interview. A savoir que s’il devait passer au cinéma traditionnel, il n’aimerait pas tourner,  je le cite : «  une ces comédies foireuses avec des acteurs surpayés qui se servent la soupe ou ces films d’auteurs à trois balles qui ressemblent à du bête téléfilm ». Faut dire aussi qu’en terme de réalisation et malgré son budget limité,  le Sanctuaire est plus proche d’un vrai film cinéma que d’un épisode de Joséphine ange gardien. Et toc !