LE SANCTUAIRE

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« Nature has a dark side » nous prévient le slogan du film. La nature a un côté sombre, surtout du côté des sous-bois. Dans Le sanctuaire de Corin Hardy sorti en 2016, une gentille famille avec bébé, isolé dans sa maisonnette en Irlande n’a pas l’âme sylvestre. Car ILS sont dans la forêt.

Qui sont-ILS vous le saurez en regardant ce premier film fantastique et même horrifique réalisé par un jeune cinéaste qui faisait selon la légende des films chez lui dès l’âge de douze ans avec des effets spéciaux bricolés maisons.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES CHIENS DE PAILLE (1971 ) DE SAM PECKINPAH (Sans être à proprement parler un film d'horreur, c'est le modèle de l'oeuvre en huis clos naturel (la maison au mileu de nulle part) où de braves citadins vont subir la violence jalouse et à bien des égards dégénérée, d'autochtones.) ou encore EVIL DEAD (1981 ) DE SAM RAIMI (La maison isolée, le groupe de jeunes gens sympathiques et modernes promis au Moloch qui rôde dans le coin, un grand classique du film d'horreur.).

Le bébé est l’enjeu du récit comme dans tous les bons films de sorcières où il y a TOUJOURS un innocent à sacrifier. Bien sûr il y a référence aux grands maîtres Rosemary’s baby de Polanski mais aussi tous les films de huis clos en rase campagne, Evil dead en particuliers. Hardy a lui-même listé les Chiens de paille de Peckinpah pour l’isolement d’une famille cernée par des populations semi dégénérées, mais aussi le Alien de Ridley Scott pour le climat d’angoisse avec monstre caché au détour du couloir, enfin toute l’oeuvre de Ray Harryhausen le magicien des effets spéciaux classiques.

Puisqu’on parle de Harry, le bébé du film est un mélange d’effets spéciaux classiques et contemporains. A la fois animatronics pour certaines séquences et prises de vues réelles sur fond bleu avec retouches numériques. Il est clair que ce film dont la carrière prit son essor avec le festival Sundance de Robert Redford est une variation sur un thème largement traité déjà. Un film de cinéphile, tourné en Irlande et référencé conte de fée maléfique, folklore celtique et tutti quanti. Un film tourné avec un appareil photo numérique…Le but étant, sans remettre en cause la sincérité du projet, de se constituer un solide pilote pour entrer sur le grand marché du film fantastique.

Souhait réalisé puisque Corin Hardy devrait tourner le prochain avatar de The crow après qu’il ait envoyé son Sanctuaire à la production. Il en est ainsi du marché hollywoodien aujourd’hui. On tourne un petit horror project comme démo pour accéder aux superproductions. Avant on disait série B.
Ce n’est toujours pas un gros mot, Dieu merci. Pardon, Diable merci.

Critique Parodique C'est Jack et son fils Junior. Ils sont dans la forêt irlandaise en train de ramasser des champignons. Leur chien tout mignon les met sur la piste d'une jolie biche éviscérée par terre, son sang noirâtre et poisseux jonchant le sol. "Oh, chouette, des champignons ...

Sept ans. C’est le temps qui aura été nécessaire à Corin Hardy pour mener à bien ce projet fantastique inspiré de légendes irlandaises. Ça peut paraître une éternité à l’heure où les productions horrifiques fallacieuses – notamment celles de Jason Blum (Paranormal ...

Un bon film de genre repose sur un certains nombre de passages obligés, que beaucoup de réalisateurs confondent malheureusement avec un balisage malvenu. On retrouve donc aujourd'hui une flopée de film d'horreur / épouvante sans tension ou crédibilité, à force de vouloir ...