LES AVENTURES DE JACK BURTON DANS LES GRIFFES DU MANDARIN

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Il a incarné avec talent Elvis Presley dans un téléfilm de prestige. Puis il a été Snake Plissken, l'antihéros borgne du film d’anticipation New York 1997. Il a joué aussi MacReady, le pilote d’hélicoptère du classique de l’épouvante The Thing. Mais l’acteur fétiche de John Carpenter, Kurt Russell, a retrouvé son cinéaste favori une quatrième fois pour un autre joyau cinématographique : Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin. Big Trouble in Little China en version originale.

Dans ce film totalement débridé, il interprète donc Jack Burton, un conducteur de poids lourds. Alors qu’il effectue une livraison à Chinatown, le quartier chinois de San Francisco, ce routier sympa accompagne son ami Wang à l’aéroport afin d’accueillir la fiancée de celui-ci, Miao Yin, une jeune et belle pékinoise aux yeux de jade. Hélas, dès son arrivée, la promise se fait enlever par un redoutable gang de la mafia asiatique ! Nos deux héros se lancent à leur poursuite dans le monde souterrain de Chinatown où se cache leur chef suprême : Lo Pan, une sorte de Fu Manchu aux pouvoirs surnaturels et aux doigts crochus, qui serait âgé de deux mille ans !

Drôle et délirant, truffé d’effets spéciaux, l'impérial Jack Burton est à la fois un long métrage d’action, une comédie loufoque, un film de kung-fu, une histoire de fantômes chinois, une BD grandeur nature… Bref, une œuvre inclassable, menée à vive allure, qui procure un immense plaisir !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver GOLDEN CHILD, L'ENFANT SACRÉ DU TIBET (Sortie en France cinq mois après Jack Burton, cette comédie d’action délirante se déroule également dans les années 1980 en Californie. Il y est aussi question d’un kidnapping. Et elle comprend de nombreuses scènes d’arts martiaux et de magie.) ou encore ZU, LES GUERRIERS DE LA MONTAGNE MAGIQUE (John Carpenter a avoué que ce film de sabre tourné en 1983 par le cinéaste hongkongais Tsui Hark a été l’une des principales influences de Jack Burton.).

Trop précurseur pour être apprécié en son temps, Jack Burton a décontenancé le spectateur lambda au moment de sa sortie en 1986. Avec ce sincère hommage aux films de sabre made in Hong Kong, qu’il a transposé dans un cadre contemporain, John Carpenter a en effet devancé à Hollywood la mode des combats d’arts martiaux, chorégraphiés comme des ballets aériens, dans des films à succès tels que Matrix, Tigre et Dragon ou encore Charlie et ses drôles de dames. En payant son tribut au mythique studio de la Shaw Brothers qui a bercé sa cinéphilie, le cinéaste a surtout rendu accessible au public occidental, avec quinze ans d’avance, un genre très populaire en Extrême-Orient : le wu xia pian.

Si ce film parfois décousu n’a pas rencontré son public à l’époque, c’est sans doute à cause du personnage de Jack Burton qui, à l’heure où Rambo triomphait sur les écrans de l’Amérique reaganienne, est décrit comme un héros balourd, lâche et maladroit. Un fanfaron constamment dépassé par les évènements et incapable de comprendre une civilisation plus ancienne et complexe que la sienne. D’ailleurs, le véritable héros du film est en réalité le complice de Jack Burton, l’intrépide Wang, un petit chinois à tête d’oiseau, qui s’avère bien plus efficace au combat face à des forces maléfiques séculaires et un mandarin cruel, personnifiant à lui seul le péril jaune. Il est interprété par l’excellent Dennis Dun, que l’on avait découvert un an plus tôt en partenaire de Mickey Rourke dans L’année du dragon de Michael Cimino. Dans le rôle de l’avocate Gracie Law, on reconnaîtra aussi la Britannique Kim Cattrall, qui connaîtra son heure de gloire dans la peau de la croqueuse d’hommes Samantha, l’une des quatre amies new-yorkaises, trentenaires et célibataires, de la série télévisée Sex and the City.

Si Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin a d’abord été un échec au box-office, le film a connu ensuite un très grand succès en vidéo. Redécouvert par le public, il est aujourd’hui adulé par des millions de fans à travers le monde.

Nous sommes en l'an de grâce 1986, le cinéma est devenu à moitié fou et John Carpenter peut dorénavant tout ce permettre grâce au très bon accueil de son "Starman", comme offrir un gigantesque délire en forme d'hommage à un certain cinéma asiatique, celui qui virevolte, ...

Difficile de parler de Jack Burton, vous voulez savoir quoi ? Comment je l'ai rencontré ? Où je l'ai revu ? Pourquoi j'ai voulu le présenter à d'autres gens ? Au fait, vous m'avez montré votre badge ? Moi, j'avais onze ans quand le salopard m'est tombé sur la gueule... ...

Enorme ! Et wé les gens, c'est en 1986 que nous apparait cette ovni (après "The Thing" ) cinématographique avec un personnage crée digne des plus grand anti heros de tout les temps : Jack Burton ! Baroudeur, grande gueule, Jack est un routier qui en a vecu des aventures (parait ...