LES BOUCHETROUS

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Il n’est pas rare de découvrir des petites bêtes imaginaires et adorables au cinéma, des Ewoks de Star Wars au Mogwaï de Gremlins, en passant par le Niffleur des Animaux fantastiques et Falcor de L’Histoire sans fin. Et Les Bouchetrous en font partie et ont même le droit à un film dédié. 

Le long métrage de David Silverman et Raymond S. Persi raconte comment ces étonnantes créatures, aussi maladroites que joueuses, coulent des jours paisibles sur une île perdue depuis des millions d’années. Jusqu’au jour où d’étranges bestioles débarquent dans leur île : des humains ! Quittant leur île, les Bouchetrous partent à l’aventure et déboulent dans d’immenses villes, découvrant cette curieuse civilisation humaine, et ses animaux de compagnie.  

Ces petits êtres que sont les Bouchetrous ressemblent à des donuts velus et sont tout simplement adorables. Mais il raconte surtout l’histoire d’une espèce disparue qui va tout faire pour empêcher sa propre extinction dans un film aux contours écolos. A noter que le film est réalisé par le réalisateur des Simpson - le film et de Monstres et compagnie, ce qui est gage de qualité!

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES MINIONS DE PIERRE COFFIN ET KYLE BALDA (Il est aussi question de petites créatures que le reste des humains ignorent) ou encore GREMLINS DE JOE DANTE (Là aussi il y a de petites créatures mignonnes qui deviennent particulièrement compliquées au contact des humains).

Les scénaristes et l’un des réalisateurs des Simpson, la série bien connue d’une famille moyenne américaine complètement dingo, ont eu envie de sortir de leur univers et explorer de nouveaux personnages. Des personnages tout aussi loufoques mais encore plus grand public et bien plus enfantin. C’est de ce désir que sont nés les Bouchetrous. Mais aussi de l’envie de faire un film sur quelque chose d’assez inédit au cinéma : une créature n’ayant jamais existé et n’ayant jamais été vue auparavant. Et pour imaginer ces petites bêtes adorables, pour leur donner leur look de manière définitive, il aura fallu quelques années, sept en tout. Quitte à inventer une nouvelle espèce, celle-ci devait être drôle et singulière. C’est ainsi que les Bouchetrous sont arrivés. 

Cette idée a tout de suite semblé pertinente aux yeux des scénaristes Joel Cohen, John Frink et Rob LaZebnik qui y voyaient l’opportunité de nombreux gags. Encore fallait-il définir l’emplacement de ces derniers. Et tout y est passé : des trous situés derrière la tête ou encore des trous plus ou moins gros ou plus ou moins petits en fonction de la taille des Bouchetrous. Une décision importante car une fois l’idée trouvée, impossible de revenir en arrière. C’est l’une des principales découvertes de ce quatuor, le réalisateur compris, eux les habitués de la 2D qui pouvaient faire évoluer leurs idées tout au long de la fabrication. Or, avec la 3D, le procédé étant beaucoup plus lourd, il était nécessaire de prévoir très en amont. 

Mais ce qui a été très clair pour eux, immédiatement, c’est la question écologique et pédagogique. Cette coproduction americano-canado-chinoise dissimule sous ses traits enfantins autour de deux frère et sœur très maladroits, un petit tour d’horizon des espèces disparus. En raison d’une fleur magique, Ed et Op se retrouvent projeter dans un futur où leur espèce n’est plus et vont tous faire pour empêcher cela d’arriver. Mais au cœur de leur périple, ils sont amenés à croiser un dodo, un tigre de Tasmanie, un tricératops ou encore un meridiungulata appelé Alma. Un peu à la façon des Minions, Les Bouchetrous traverse l’histoire et le temps pour montrer les raisons de ces extinctions, allant d’une météorite à l’homme. 

Un film d'animation chinois qui font la un film a la hauteur des film d'animation Pixar c'est dire ! En fait il non rien à leur envier,. l'animation est d'excellente qualité, le film est très drôle, mais aussi amusant, il va plaire au enfant , les grands seront également ...