LES FEUX DANS LA PLAINE

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A la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’armée japonaise aux Philippines est en pleine débâcle. Les soldats, livrés à eux-mêmes, souffrent de la faim et sont traqués par la population.

Le soldat Tamura est atteint de la tuberculose et de la malaria. Il est humilié par ses chefs qui voient dans sa maladie un acte antipatriotique. Il est envoyé dans un hôpital militaire. Lorsque celui-ci est bombardé, il est le seul survivant.

Tamura s’enfonce alors dans la jungle, errant aux côtés d’autres soldats. Face aux horreurs de la guerre, ils sombrent peu à peu dans la folie.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LETTRES D'IWO JIMA (Après avoir consacré un film aux soldats américains ("Mémoires de nos pères"), Clint Eastwood raconte la Seconde Guerre mondiale du point de vue nippon.) ou encore PLUIE NOIRE (Parce que film consacré aux conséquences du bombardement d'Hiroshima est d'une violence inouïe, aussi traumatisante que celle de "Feux dans la plaine".).

Si les films de guerre sont légion, rares sont ceux à dévoiler le contrecoup immédiat d’un champ de bataille. La plupart ne s’attarde pas sur les ruines. Une fois la charge terminée, ils s’en vont directement aux scènes de victoires, aux libérations, aux liesses brandissant ...

Une claque. Le film commence par une claque. Cette claque, c'est le soldat Tamura qui la reçoit, mais elle préfigure à la perfection celle que se mangera le spectateur au fil d'un film qui se présente comme une descente en spirales le long des cercles de l'Enfer. Reprenons. Au ...

Le film de guerre se fait plus rarement du point de vue du vaincu. Et quand il l’est par le cinéma japonais avec le radicalisme qu’on peut lui connaitre, autant dire que le résultat va être éprouvant. Avec Nobi, Kon Ichikawa plonge dans les extrémités les plus sordides ...