
Le nom de Vincente Minnelli est souvent associé dans l’esprit des spectateurs à la comédie musicale. Certes il est le réalisateur du Chant du Missouri, de Ziegfeld follies ou d’Un américain à Paris, mais on lui doit aussi quelques comédies comme Le père de la mariée, ou des drames comme Les ensorcelés, Comme un torrent, La vie passionnée de Vincent Van Gogh, son Madame Bovary d’après le livre de Gustave Flaubert… ou encore son adaptation du roman de Vincente Blasco Ibanez : Les quatre cavaliers de l’Apocalypse. L’histoire d’une famille d’origine franco-allemande vivant en Argentine et que la seconde guerre mondiale qui fait rage sur le vieux continent va déchirer.
Bien sur, quel que soit le genre abordé par Minnelli, ses films sont toujours flamboyant. Et Les Quatre cavaliers de l’apocalypse ne fait pas exception à la règle : tourné en scope et en Metrocolor, le film donne à Paris sous l’occupation les couleurs d’un opéra tragique et déchirant.
Bref celles d’un grand film de Minnelli.
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Rex Ingram
