LOST FOR WORDS

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LA COLLINE DE L’ADIEU, interprété par Jennifer Jones et William Holden et sorti en 1955, avait fait de Hong-Kong le décor de l’un des plus fameux mélos hollywoodiens. Quelque soixante ans plus tard,  l’ex colonie britannique abrite une histoire d’amour non moins romantique avec ce LOST FOR WORDS.

Un ancien marine américain reconverti dans l’informatique y tombe sous le charme d’une ballerine chinoise. Le coup de foudre est réciproque et pourtant tout ne va pas être aussi simple. « L’amour au fond tient aux choix que l’on fait ou que l’on choisit de ne pas faire », commente le réalisateur Stanley J. Orzel.

Le metteur en scène avait déjà tourné à Hong-Kong le thriller FOUR ASSASSINS. Il réunit un casting cosmopolite où l’Américain Sean Faris, révélé par son rôle  musclé d’adepte du MMA dans NEVER BACK DOWN, partage l’affiche avec la Chinoise Grace Huang. Ayant grandi à Sydney, la comédienne, que l’on a pu voir dans L’HOMME AUX POINGS D’ACIER a d’ailleurs dû dissimuler son accent australien dans la version originale.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA COLLINE DE L'ADIEU (Un couple d'amoureux face à des préjugés sociaux à Hong-Kong) ou encore IN THE MOOD FOR LOVE (Une passion amoureuse dans le Hong-Kong des années 60).

La toute première séquence tournée de LOST FOR WORDS a été celle où les deux héros se rencontrent dans le petit café français « Chez Patrick ». Mais juste avant de démarrer les prises de vues, Sean Faris, le comédien qui incarne Michael, s’est trouvé directement immergé dans la culture chinoise en participant à la cérémonie traditionnelle de début de tournage. Tous les comédiens et les membres de l’équipe technique ont commencé la journée de travail en faisant des offrandes aux divinités pour qu’elles permettent au  tournage de se dérouler au mieux.

Hong-Kong est un personnage à part entière dans LOST FOR WORDS et même un personnage-clé. Le réalisateur Stanley Orzel a voulu se démarquer de l’image peu engageante de la ville telle qu’elle est véhiculée par de nombreux films d’action. Au lieu des habituels ruelles crasseuses et entrepôts glauques, le metteur en scène a choisi de mettre l’accent plutôt sur la beauté et la variété de sites trop souvent négligés à ses yeux. Pourtant, compte tenu de la densité de la population et des énormes embouteillages, filmer en décors naturels n’a pas toujours été facile.

La séquence de la balade en téléphérique au-dessus de la ville se dégage comme un moment fort de cette love story hongkongaise. Contrairement  à ce qui avait été prévu, il n’a pas été possible de la tourner sur les lieux-mêmes : quelques jours avant les prises de vues le téléphérique a été mis hors service pour des vérifications techniques. Les comédiens ont malgré tout interprété la scène dans une cabine réelle mais devant un fond vert et non suspendus à flanc de montagne. Deux mois plus tard, des images des paysages ont pu être enregistrées à partir d’une cabine remise en fonction. Et là, il a fallu faire face aux secousses provoquées par le vent. Au bout du compte, ces vues ont été parfaitement intégrées en post-production. L’image finale de la séquence avec le grand bouddha a cependant été filmée à partir d’un hélicoptère.

Stanley J. Orzel est un Américain expatrié à Hong Kong depuis bon nombre d’années. Il réalise aujourd’hui des films pour rendre hommage à son pays d’accueil. Lost for Words fait partie de ceux-là. Comédie romantique tout ce qu’il y a de plus classique sur ...