LUCKY

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Après Lassie, Rintintin ou Benji, voici un nouveau chien de cinéma : Lucky. Le héros titre du nouveau film d’Olivier Van Hoofstadt. Le doux dingue réalisateur belge à qui l’on doit : Dikkenek. Quatorze ans après cette comédie complètement folle, le réalisateur remet donc le couvert avec Lucky.

Lucky, c’est donc un chien autour duquel rôdent de nombreux personnages humains. A commencer par le tandem de losers Willy et Tony. Le premier est un chômeur en deuil de son chien. Le second, un magouilleur endetté et pressuré par une fliquette ripoux. Pour s’en sortir, nos deux compères ont alors l’idée brillante de voler un chien de la brigade des stups pour dénicher les stocks de drogues des dealers de la région et les revendre…

Pour jouer Tony et Willy, le réalisateur s’est adressé à un tandem d’acteurs comique : Michaël Youn et Alban Ivanov. Comme dans Dikkenek où elle avait fait ses débuts au cinéma, Florence Foresti joue ici une flic mais cette fois pas très réglo. Et avec eux au générique une bande d’acteurs hétéroclites : Sarah Suco, François Berléand, Corinne Masiero, Daniel Prévost, Kody Kim, Fred Testot et Estéban. Une troupe bien chanceuse.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES RIPOUX (Une comédie avec des flics... ripoux !) ou encore TURNER et HOOCH (Une comédie policière avec un chien... et Tom Hanks !).

On peut dire qu’en 2020, une apparition de Florence Foresti dans le monde du cinéma n’est pas passée inaperçue. C’était en février 2020, lors de la soirée sous tension des Césars qu’elle a présentée. Une prestation qui ne lui a pas valu que des compliments à elle qui ne se produit sur grand écran qu’avec parcimonie. Pourtant elle avait intégré une école de cinéma après le Bac. A Lyon, sa ville natale, qui est également la cité des frères Lumière ! Les inventeurs du cinéma !

Mais finalement, après avoir furtivement tenté des cours de théâtre classique, elle a préféré une carrière d’humoriste. D’abord à trois avec les Taupes Models. Puis à partir de 2001, en solo avec son premier one-woman-show : Manquerait plus qu'elle soit drôle !. Elle monte ensuite sur Paris où elle se fait remarquer dans La Bern Academy, et rejoint ensuite l'équipe de Laurent Ruquier dans son émission On a tout essayé. On se souvient encore de son imitation d’Isabelle Adjani ! La star qui d’ailleurs s’en est amusée lors de la cérémonie des César. Au cinéma, Foresti fait donc sa première apparition dans Dikkenek. Elle enchaine avec quelques seconds rôles avant d’être l’interprète principale de King Guillaume de Pierre-François Martin-Laval.

Mais sa priorité reste ses spectacles qu’elle renouvelle à un bon rythme. Entre elle tourne quelques films dont on retiendra surtout, à cause de l’importance des rôles, Hollywoo comédie de Frédéric Berthe et Pascal Serieis, dont elle partage la vedette avec Jamel Debbouze et surtout De plus belle d’Anne-Gaëlle Deval, comédie romantique grave où elle interprète avec sobriété une femme qui lutte contre le cancer et qui tombe amoureuse d’un beau quadra joué par Mathieu Kassovitz. Un beau rôle qui donne envie de la voir au cinéma dans d’autres emplois.

Aussi drôle et décalé que son premier film, DIKKENEK, c'est l'un des films les plus drôle de l'année. Le cinéma belge a cette particularité je trouve de nous proposer des films avec des sujets et des personnages surréaliste mais en même temps être si proche du réel dans ...

Avec un monument comme le film Dikkenek, forcément on attend le réalisateur au tournant. Mais nul besoin de tergiverser ou de mettre la pression. Bien évidemment, c’était impossible de faire aussi bien que Dikkenek. Et ce n’est pas ce que j’attendais de toute façon. ...