M. POPPER ET SES PINGOUINS

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Si vous aimez les pingouins, convoquez les enfants pour regarder comment la banquise vint à Manhattan grâce à ce bon monsieur Popper. « Mr Popper et ses pingouins » est un film de 2011, réalisé par Mark Waters d’après un célèbre roman pour enfant de Richard et Florence Atwater paru en 1938.

La star en est Jim Carrey, le grand ami des animaux, qui, dans le rôle d’un promoteur blindé à New York, hérite d’un pingouin puis d’une famille entière. Comme animal de compagnie ça crée des désagréments avec la famille, le business et le loft top luxe.

On pourrait croire que le film est interdit aux plus de 18 ans, mais non, il est même recommandé de le regarder en famille, et de s’esclaffer devant le grand volatile et ses petits camarades car ce n’est pas un film manchot.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'OURS DE JEAN-JACQUES ANNAUD (1988) (Une fable pour adultes autant que pour enfants qui s'inscrit dans la réflexion sur les espèces en danger et le rôle de l'animal dans la société humaine. En confrontant le chasseur et sa proie, l'affrontement et le sens du sacrifice le réalisateur français, sans anthropomorphisme interroge sur la cohabitation avec la vie sauvage.) ou encore HARVEY DE HENRY KOSTER (1950) (Un aimable citoyen américain, bien sous tout rapport, présente aux yeux de son entourage une particularité gênante: il a pour ami imaginaire un lapin géant, prénommé Harvey. James Stewart dans une comédie atypique joue les grands enfants et démontre par sa salutaire naïveté que c'est peut-être bien les autres qui sont fous.).

De l’anthropomorphisme à l’antispécisme, le cinéma hollywoodien opère sa mue tranquille, au gré des penchants du public. Jim Carrey, acteur remarquable reste un clown pour enfant aux yeux des adultes dans des tours de verre, et, ma foi, c’est noble aussi de jouer la folie animalière. On se souvient que Jim a beaucoup eu des bestioles comme partenaires, réelles ou virtuelles, dans les deux Ace Ventura où il parlait à l’oreille de tout ce qui porte des plumes et des poils.

Cette fois le pingouin qui présente une version hivernale et bipède de l’homo Urbanus, est la déclinaison perpétuelle du personnage. Rappelons que sa version maléfique existait chez Tim Burton dans « Batman, le défi » avec Danny De Vito.  Le tournage mélangeant comme de juste, vrais et faux pingouins, live ou postproduit, on a eu recours à des animatronics et des images de synthèse évidemment. Mais l’ami Jim s’est aussi retrouvé flanqué de véritables volatiles qui le suivaient partout, grâce aux sardines qu’il avait dans ses poches. Le plateau était climatisé, bouton sur le froid maximum, pour protéger les gentils animaux.

On aura noté les clins d’oeil à Ace Ventura et à la pochette du Abbey Road des Beatles avec des pingouins traversant à la queue leu-leu le passage clouté. Quant à Jim Carey s’il a fait ce film c’est pour pouvoir danser avec les manchots comme le faisait son héros, Dick Van Dyke dans Mary Poppins. Ben Stiller, Jack Black et Owen Wilson avaient aussi été envisagés pour ce rôle, mais peut-être sont-ce les pingouins d’Hollywood qui finalement ont choisi ?

M. Popper et ses pingouins est une comédie familiale globalement réussie, sans grands rebondissements certes, mais avec suffisamment de bons sentiments et de personnages agréables afin que le public puisse s’y attacher... ...

Alors oui, sur le principe, sur le sénario, sur la construction c'est qu'une comédie américaine familiale de plus. Sauf que voilà ici il y a deux choses à sauver : Jim Carrey et les pingouins. Ah et son assistante aussi, qui a plus ou moins le seul rôle un peu original du ...

Monsieur Popper, c'est le genre de type pas commode que tu veux pas mettre en colère. Armé de son glock nommé "mes 23 cm dans ta bouche", il répand la joie à grands coups de tic tac. Son but : débarquer chez des civils et commettre des crimes de guerre. Il éradique tout ...