
Bien que signé Mario Monicelli, Mes chers amis était un projet développé par et pour Pietro Germi, mais il est mort avant de pouvoir le concrétiser. En le réalisant, Mario Monicelli ne rendait pas seulement hommage à un maître du cinéma italien, il célébrait aussi une amitié de longue date, puisqu’ils se sont connus au début des années 50, et n’ont jamais cessé de s’entraider depuis.
Le film raconte l’amitié de quatre quinquagénaires, un journaliste, un aristocrate ruiné, un patron de café, et un architecte, qui compensent l’ennui de leur existence en faisant les quatre cent coups. Une de leurs farces se termine à l’hôpital, où ils font connaissance avec un chirurgien qui devient le cinquième larron, et contribue à des blagues de plus en plus sophistiquées.
Au fil de leurs escapades, ils révèlent une intimité mélancolique et désabusée, mais elle est indissociable de la joyeuse énergie qu’ils dépensent pour l’exorciser. Ils sont interprétés par la crème des comédiens italiens de l’époque, dont Ugo Tognazzi et Adolfo Celli, sans oublier Philippe Noiret, qui travaillait souvent de l’autre côté des Alpes.
Réalisé par
Avec
Philippe Noiret
Une version extrême et pessimiste de la comédie italienne poussée au bout de sa logique.
Mario Monicelli
Un des archétypes de la comédie italienne des années 70, qui réunit trois amis et compare leurs parcours respectifs.
