MON BEAU-PÈRE ET NOUS

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Après Mon beau-père et moi en 2000 et Mon beau-père, mes parents et moi en 2004, deux films signés Jay Roach, c’est au tour de Paul Weitz de mettre en scène Mon beau-père et nous en 2010, la suite des aventures mouvementées des familles Byrnes et Focker.

On retrouve donc ici Greg (Ben Stiller) devenu papa, toujours époux de la fille de Jack (Robert De Niro) son fameux beau-père ex-agent de la CIA, ainsi que son grand copain Kevin (Owen Wilson). Comme dans le second opus, viennent se joindre aux différents démêlés familiaux, les parents de Greg (Dustin Hoffman et Barbra Streisand).

A cette, déjà, très brillante distribution se sont joints, cette fois, Jessica Alba, en sexy représentante médicale, Laura Dern, en avenante directrice d’école très haut de gamme et même Harvey Keitel, en improbable chef de chantier. Sorti en décembre 2010, dans plus de cinq cents cinémas hexagonaux, Mon beau-père et nous parvint, en sept semaines, à réunir plus de 1.700.000 amis de la famille.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MON BEAU-PÈRE ET MOI (2000) (Bien que réalisé par Jay Roach, ce premier opus a une ambiance potache qui annonce bien la suite...) ou encore PAPA, MAMAN, MA FEMME ET MOI... (1955) (Dans une famille française des années 50, les relations parfois tendues entre bru et belle-mère à l’arrivée des petits-enfants, des jumeaux là aussi.).

La critique française ne fut pas tendre à l’endroit du film que vous venez de voir, qualifié de comédie, au mieux, « volatile et sans conséquence », au pire « lourdingue » et « vulgaire ». Jean-Luc Douin, du Monde, achevant même son papier par un définitif : « Lubitsch est mort depuis longtemps, et bien enterré. » Seul, la brillante distribution sauva l’entreprise. Casting « VIP » pour les uns, « acteurs au top » pour les autres, le duo De Niro/Stiller est qualifié d’« irrésistible » par Télé 7 Jours, alors que les Inrocks parle du « génie [des] deux acteurs quadras, Ben Stiller et Owen Wilson. » Ces deux-là se connaissent bien et sont amis depuis le milieu des années 1990, lorsque Ben Stiller dirigea pour la première fois Owen Wilson dans Disjoncté, comédie loufoque menée par Jim Carey. Mon beau-père et nous est le dixième long métrage de leur commune filmographie, dont on retiendra notamment Zoolander, réalisé par Ben Stiller en 2001, ainsi que Starsky et Hutch, de Todd Phillips, en 2004, dans lequel ils incarnaient les deux héros, passés du petit au grand écran.

D’autres comédiens présents au générique de Mon beau-père et nous sont de vieilles connaissances. Ainsi, Robert De Niro et Dustin Hoffman se connaissent depuis le milieu des années 70, à l’époque où, travaillant tous deux pour la Paramount, la loge de l’un jouxtait celle de l’autre ; De Niro tournant dans Le Dernier Nabab d’Elia Kazan, Hoffman dans Marathon Man de John Schlesinger. Avant de se retrouver père et beau-père de Ben Stiller, Barry Levinson les avait réunis à deux reprises : en 1996 dans Sleepers – De Niro en curé compréhensif ; Hoffman en avocat déchu – puis, l’année suivante, dans Des hommes d’influence – De Niro en communicant de la Maison blanche ; Hoffman en producteur hollywoodien. On dit que ce dernier se fit longuement tirer l’oreille pour incarner de nouveau le père de Ben Stiller, ne donnant son accord définitif que très peu de temps avant le tournage, ce qui explique la relative brièveté de ses apparitions.   

Dans le rôle de sa sexologue d’épouse, il retrouvait Barbra Streisand qui, depuis Leçons de séduction, le film qu’elle avait, elle-même, mis en scène et interprété en 1996, n’était apparue que dans Mon beau-père, mes parents et moi. Autres retrouvailles, celles de Robert De Niro avec Harvey Keitel. C’est Martin Scorsese qui, pour la première fois, les avait réunis, en 1973, dans Mean Streets puis, en 1976, dans Taxi Driver. Plus tard, on les retrouva notamment dans Falling in Love d’Ulu Grosbard et dans Copland de James Mangold, avant que, dans un tout autre genre, l’un et l’autre ne prêtent leur voix à deux créatures d’Arthur et les Minimoys de Luc Besson.

J'ai vu le premier, j'ai failli me faire pipi dessus. J'ai vu le second, pareil mais ce dernier volet était vraiment génialissime....Comme toute femme légèrement complexée, j'avoue que Jessica ALBA dans le rôle d'Andy GARCIA m'a particulièrement énervée (oui je me suis ...

Certes, il n'y a plus de surprises mais les quiproquos et certains dialogues m'ont bien fait rire. Il y a pas mal de truc et peu bidon mais rien de mauvais, les acteurs cabotinent un maximum parfois jusqu'à l'excès. ...

Changement de réalisateur pour ce qui est, je l'espère, le dernier film de la trilogie « Mon beau-père » (point trop n'en faut). Jay Roach passe la main à Paul Weitz, un réalisateur coutumier de la comédie et ami avec plusieurs membres du casting, notamment Ben Stiller ...