MY LIFE DIRECTED BY NICOLAS WINDING REFN

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Le danois Nicolas Winding Refn est devenu un réalisateur à la renommée mondiale en 2011 lorsque son film Drive est présenté au Festival de Cannes. Plus d’ 1 500 000 spectateurs en France se ruent au cinéma pour voir Ryan Golsing portant une veste avec un scorpion imprimé sur le dos, au volant de sa Chevrolet.

Deux ans plus tard, Nicolas Winding Refn commence le tournage d’ Only God Forgives, un film tourné à Bangkok toujours avec Ryan Gosling. Liv Corfixen se lance dans la réalisation avec My Life Directed by Nicolas Winding Refn en décidant de filmer son mari pendant ce tournage de six mois. Le réalisateur a conscience de faire un film moins commercial que Drive et a peur de l’échec.

My Life Directed by Nicolas Winding Refn nous propose une vision intimiste de la vie de réalisateur. Entre moments de confidence où le réalisateur avoue ses doutes à sa femme, aux coulisses des scènes choquantes du tournage, au moment où le film est projeté à Cannes en 2013, le documentaire nous plonge dans les tourments de Refn.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MARINA ABRAMOVIC: THE ARTIST IS PRESENT (Matthew Akers filme une artiste à l'oeuvre) ou encore JODOROWSKY'S DUNE (Nicolas Winding Refn parle dans ce documentaire sur le film d'un autre réalisateur, qui contrairement à Only God Forgives n'a jamais vu le jour.).

Dans la scène d’ouverture du film, Liv Corfixen capture le moment où le réalisateur Alejandro Jodorowsky tire les cartes au réalisateur danois. Jodorowsky est un cinéaste né au Chili, vivant entre la France et le Mexique, connu pour ses films surréalistes. Il retrace sa vie dans son biopic La Danza de la realidad présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2013, la même année que Refn présente Only God Forgives.

Les deux réalisateurs s’admirent mutuellement et se soutiennent. Ils sont devenus amis lorsqu’ils se sont rencontrés à L’Etrange Festival à Paris en 2010 avant leurs succès cannois. En 2013, Refn participe au documentaire de Frank Pavich qui explore dans Jodorowsky’s Dune, la tentative d’adaptation du roman de science fiction par le réalisateur chilien en 1973. Refn est interviewé au côté d'Amanda Lear qui devait jouer dans Dune, ils partagent tous deux leur admiration pour le réalisateur né en 1929.

Les doutes de Refn sur la réception de son film Only God Forgives se sont confirmés pendant la projection cannoise. Le film fut hué alors que Drive avait eu le droit à une standing ovation deux ans auparavant. Le film n’obtient pas de prix sur la Croisette et les critiques furent divisées à la sortie du film. Au box office, le film obtint 10 millions de dollars, une somme bien modeste par rapport aux 76 millions de dollars que Drive qui avait générés. Avec Only God Forgives, Nicolas Winding Refn renoue avec l’ambiance glauque de ses premiers succès dont Pusher sorti en 1996 et Bronson en 2008 ou encore Bleeder dans lequel sa femme Liv Corfixen a un petit rôle aux côtés de Mads Mikkelsen.

Quiconque a été confronté à la création artistique, en particulier d’un film (ou quiconque vit avec cette personne) ne pourra être que touché, interloqué, amusé et mis en défaut par ce documentaire. Le film aborde le processus, lent et douloureux, de la création ...

Intéressant documentaire. La femme de Refn se colle à l'exercice, histoire de s'émanciper un peu. Cela donne lieu à un double projet : un making of et un documentaire sur la vie de couple. Malheureusement, à cause de ce concept, forcément, on en vient à regretter que chaque ...

Officiellement, MY LIFE DIRECTED BY NICOLAS WINDING REFN est un making of d'Only God Forgives. Avant tout, Only God Forgives c'est ce fameux film de Nicolas Winding Refn que tout le monde, TOUT LE MONDE, attendait comme un Drive bis en Thaïlande... Sauf qu'une fois sorti, il ...