MY LONG MARCH

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My Long March est le deuxième volet de la trilogie Axis of War. Le film évoque un épisode important de l’histoire chinoise qui permit l’avènement de Mao Tse-toung. L’armée de ce dernier a parcouru douze mille kilomètres pour fuir les troupes nationalistes du Kuomintang menées par Tchang Kaï-chek. En 1934, l’Armée Rouge chinoise était encerclée dans la province du Jiangxi quand fut décidé d’effectuer une retraite stratégique. Ces mouvements de troupe servaient de diversion afin de permettre à un grand nombre de soldats de quitter les lieux. Au terme de leur périple, ils ne seront que trente mille à rallier la région de Shaanxi et ses zones communistes. On comptera environ cent mille morts au sein des troupes communistes.
La Longue Marche, parfois baptisée La marche de vingt-mille li, a duré un an, d’octobre 1934 à octobre 1935. C’est pendant cette période que Mao Tse-toung se fera élire Président du Comité central du Parti Communiste. Ce film adopte le point de vue d’un jeune engagé volontaire et célèbre sa bravoure au combat tout en montrant les épreuves subies par les soldats. Ces derniers doivent traverser fleuves et montagnes tout en affrontant les troupes nationalistes et des groupes armés locaux acceptant mal cette intrusion sur leurs terres.
Les détracteurs du régime chinois actuel ont reproché à My Long March, son côté militant et la façon dont il célèbre da façon unilatérale les hauts-faits des troupes communistes.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver AUGUST FIRST (Egalement produit par l'armée chinoise, ce film est le premier volet de la trilogie Axis of War dont fait aussi partie My Long March.) ou encore NIGHT ATTACK (C'est le troisième volet de la trilogie Axis of War.).

Cette commande du gouvernement chinois coproduite par l’Armée a été réalisée pour commémorer le soixante-dixième anniversaire de La longue Marche. Elle a bénéficié d’une impressionnante logistique permettant des reconstitutions spectaculaires de scènes de bataille. Le réalisateur a mêlé effets pyrotechniques classiques et images numériques pour transporter le spectateur au cœur des scènes de combats comme l’avait fait Steven Spielberg dans Il faut sauver le soldat Ryan, un film dont il se réclame.
My Long March aurait pris des libertés avec l’Histoire notamment lors de la bataille finale au-dessus du Dadu. De nombreux historiens déclarent, en effet, que la réalité était bien différente de la propagande communiste. La traversée se serait faite sur un pont en bon état et les soldats se seraient fait largement moins canarder que dans le film.
My Long March joue aussi clairement la carte de la propagande dans son début et dans son dénouement montrant une Chine moderne et heureuse, héritière de ces combats fratricides. La production a réuni cent dix mille personnes, figuration comprise. L’équipe de tournage s’est déplacée sur plus de quinze mille kilomètres en reprenant la route qu’avait suivie l’Armée rouge chinoise soixante-dix ans auparavant. Une série télévisée de vingt épisodes et un documentaire ont été également réalisés pour célébrer cet anniversaire. Ils venaient rejoindre plusieurs précédents longs-métrages produits au fil des années.
Zhai Junjie, réalisateur de My Long March, avait déjà signé deux films sur ce sujet qu’il estime aussi inépuisable que la Second Guerre mondiale. Il a choisi de centrer l’intrigue sur un jeune garçon ordinaire. « Notre nation a besoin d’honorer ses héros » a-t-il précisé.