OURAGAN : L'ODYSSEE D'UN VENT

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« Voyage à l’intérieur d’un ouragan », tel pourrait être le sous titre du film « Ouragan » réalisé  avec l’aide de la NASA par Cyril Barbançon, Andrew Byatt et Jacqueline Farmer. Et dans des conditions de tournage forcément apocalyptiques avec des vents de 200 km/h, 18 cyclones dans 12 pays. Commencé au Sénégal sous la forme d’une banale tempête de sable, le tumultueux périple se poursuit sur l’Atlantique pour se terminer dans la jungle des Caraïbes.

Comme vous le verrez, les trois scénaristes du film, Frédérique Zepter, Philippe Blasband et Olivier Loirelle ont choisi de multiplier les points de vue pour raconter la vie et la mort étalée sur quelques semaines de ce phénomène naturel aux allures de colosse. Depuis l’espace, sous l’eau, à raz de terre, vu par les animaux, vu par les hommes, depuis la terre et depuis la mer, la vision de cet ouragan est à son image : protéiforme, plurielle et démultipliée. C’est à une véritable immersion que vous serez donc conviés.

Et pour accompagner ces images impressionnantes, les auteurs du film ont choisi un guide littéraire des plus prestigieux, en la personne de Victor Hugo, l’auteur des « Travailleurs de la mer » qui n’a jamais connu d’ouragan mais qui lors de son exil à Guernesey notamment a longuement observé la mer et ses tempêtes. L’actrice Romane Bohringer lit des extraits d’un texte intitulé « La Mer et le vent », portée par la musique originale du compositeur Yann Tiersen. L’ouragan n’attend pas…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver GENESIS (Les réalisateurs de "Microcosmos" mettent une nouvelle fois en scène la beauté de la nature. Ils racontent ici l'histoire ancestrale de la création de l'univers.) ou encore TWISTER (Pour les images ultraréalises de tornades (réalisées en images de synthèse) et les scènes de destruction à grand spectacle.).

On imagine aisément les effroyables conditions de tournage d’un film documentaire qui repose entièrement sur des phénomènes naturels qui sont par définition sinon imprévisibles du moins incontrôlables. A l’instar de la tempête initiale que l’équipe n’attendait plus et qui survenue au dernier moment aurait pu avoir raison des multiples caméras lesquelles, on s’en doute, n’apprécie guère le sables et ses grains dévastateurs.

Au total, le tournage aura duré 300 jours étalés sur près de quatre années dans 12 pays répartis sur quatre continents. Et il aura mobilisé plusieurs équipes au fil du temps et selon les lieux du tournage. Chefs opérateurs, assistants cadreurs et ingénieurs du son notamment : tous ont accepté le pari fou de tournent dans l’œil du cyclone, en prenant de véritables risques.

Réalisé avec l’aide de la NASA pour toutes les scènes filmées dans l’espace, le film a également nécessité diverses coopérations techniques pour mettre au point des caméras, des objectifs et des filtres notamment capables de résister aux vent extrêmes aussi bien qu’aux eaux déferlantes qui furent le lot commun d’un tournage aux allures de film d’aventures. Mais face à un ouragan, comment pouvait-il en être autrement ? Pour le filmer de l’intérieur, il fallait être à la hauteur de sa démesure.squelles, on s's du moins incontpouvait§il en fs et des filtres notamment capables de résister esquelles, on s's du moins incont

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