Papa se plie en quatre est une sorte de vaccin pour protéger toute la famille, non pas contre LA crise, mais contre LES crises : la crise économique, bien sûr, mais aussi la crise de l’adolescence, celle de l’autorité, ainsi qu’une éventuelle crise de confiance.
Et c’est là que ce petit film danois, qui a tout de même tenu la plus haute place du box-office national en 2005, fait fort : c’est qu’il arrive à réunir toute la famille, des plus petits aux plus âgés, en abordant un éventail impressionnant de sujets sans jamais laisser personne de côté. Du quotidien de la vie en entreprise aux rivalités à l’école, en passant par le respect des aînées et l’apprentissage des valeurs d’honnêteté et de courage, tout y passe, et en douceur en plus !
Le succès s’explique aussi par le choix des acteurs, avec d’une part les enfants qui incarnent tous à merveille leurs rôles respectifs, de la grande fille responsable au petit dernier aussi espiègle qu’innocent, et d’autre part le père interprété par l’acteur Niels Olsen, capable de toutes les transformations, et qui n’est pas sans rappeler physiquement Christopher Lloyd – qui jouait Doc Brown dans la trilogie
Retour vers le futur.
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