Londres 1949. L'explosion d'une bombe datant de la 2e guerre mondiale révèle une boîte à trésor dans laquelle des documents révèlent que le quartier de Pimlico fait partie de la Bourgogne en France. Le gouvernement britannique essaie de reprendre contrôle de ce territoire étranger non assujetti aux impôts, mais de l'autre côté de la frontière les Burgundians se défendent.

En 1949, les studios Ealing produisent Passeport pour Pimlico dont le scénario est signé T.E.B Clarke. La réalisation est assurée par Henry Cornelius d’origine allemande et qui a débuté sur les scènes berlinoises avant de se fixer à Londres en 1935. Après une solide expérience comme monteur et documentariste, il signe ici sa première grande réalisation. La distribution réunit Stanley Holloway qui s’impose avec quelques succès de l’immédiate après-guerre, comme Hamlet de Laurence Olivier. Margaret Rutherford qui est un pilier de la comédie et s’est distinguée dans L’esprit s’amuse de David Lean. Hermione Baddeley qui se spécialise dans les personnages truculents. Le Canadien Paul Dupuis qui vient de démarrer une petite carrière anglaise avec Les Guerriers dans l’ombre de Charles Crichton. On croise aussi Raymond Huntley qui incarne volontiers les figures d’autorité. Basil Radford et son compère Naunton Wayne inséparables depuis leur réunion en 1938 dans Une femme disparaît d’ Alfred Hitchcok. Quant à la musique elle porte la griffe du Français Georges Auric qui a l’époque compose la musique des films de Jean Cocteau.
Réalisé par
Avec
Henry Cornelius
