NAKED KISS en VOD
- De
- 2000
- 87 mn
Après avoir échappé à un violent proxénète et avoir déambulé pendant deux ans, la belle Kelly débarque à Grantville et, après un premier client – le chef de la police locale – décide de refaire sa vie, devenant infirmière dans un hôpital pour enfants handicapés. Sympathique et dévouée, la jeune femme donne entière satisfaction. Un soir, elle fait la connaissance d’un...
- Drame
- Etats-Unis
- Tous publics
1 MIN AVANT
Personnage atypique dans la galerie de portraits des cinéastes hollywoodiens, Samuel Fuller entame son étrange carrière en 1949, à l’âge de 37 ans, avec le portrait d’un assassin : J’ai tué Jesse James, premier film et premier western qui restera inédit en France jusqu’en 1976.
Scénariste et dialoguiste de tous ses films, le plus anti-conventionnel des réalisateurs américains va passer son temps à dynamiter les règles et les conventions du western mais aussi du film de guerre ou du film policer, ce qu’il est convenu d’appeler des « films de genre » qu’il va aborder avec un anticonformisme radical qui le soumettra à quelques longues périodes d’inactivité dès le milieu des années 1960, c'est-à-dire juste après l’échec critique et commercial de The Naked Kiss, parfois exploité en France sous le titre Police spéciale.
Avant ce cuisant échec, qui mettra définitivement fin à sa carrière de producteur, il avait déjà tourné une quinzaine de films dont l’anticommuniste Port de la drogue – massacré dans sa version française –, l’antisudiste Jugement des flèches ainsi que les Maraudeurs attaquent – qui annonce, avec dix-huit ans d’avance, son fameux Au-delà de la gloire – et Shock Corridor, censuré dans plusieurs Etats américains.
Samuel Fuller en est là de sa carrière – particulièrement peu « politiquement correcte » –, lorsqu’il décide de raconter la rédemption d’une prostituée, amoureuse d’un mystérieux et richissime célibataire. Noir thriller et sombre échec qui l’éloignera des studios de cinéma pendant cinq ans !
Dans le même genre vous pouvez trouver TRAQUENARD (1958) ou encore LA NUIT DU CHASSEUR (1955) .