PORTRAIT AU CRÉPUSCULE

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Marina, une jeune travailleuse sociale russe, essaie de sauver des enfants victimes de mauvais traitements.

Un soir, elle se dispute avec son compagnon puis se fait voler son sac. Seule dans la nuit, elle demande de l’aide à des policiers. Les trois hommes la violent et l’abandonnent dans un terrain vague.

Marina ne trouve pas de réconfort auprès de ses proches. Peu de temps après, elle retrouve ses agresseurs dans un restaurant. Contre toute attente, elle débute une relation intime avec leur chef.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver UNE FEMME DOUCE (2017) (Une femme recherche son mari, emprisonné pour un crime qu'il n'a pas commis. Derrière le drame humain, c'est aussi un tableau terrible de la société russe.) ou encore ELLE (Parce que la femme interprétée par Isabelle Huppert réagit de façon inattendue à son viol : elle fantasme sur son agresseur et cherche à le retrouver.).

Marina est une femme qui a tout (en apparence), un mari aimant (mais gnangnan), un amant (mais con), un joli appartement, un travail plutôt gratifiant (qu’elle déteste), de l’argent et des amis (qu’elle voit peu). Marina est une femme qui étouffe, qui voudrait gueuler, ...

Voici en quelques semaines deux preuves irréfutables d'un cinéma russe en pleine renaissance, s'ancrant dans la réalité la plus glauque et accablante, décrivant une société en déréliction dont les membres semblent avoir régressé et être revenus à un stade primitif ...