
Dans la prison de Rennes, sous la sourcilleuse autorité de matonnes endimanchées, les taulardes fabriquent des nounours ou des parures emplumées d’indiens. Tueuse de mari, escroque, dealeuse, crèpeuses de chignons, se jalousent ou se convoitent mais se retrouvent toutes pour faire la peau à la jeune infanticide.
En 1988, en sortant « Prisonnières » la cinéaste Charlotte Silvera convoque un des plus impressionnant gynécée du cinéma français.
Bernadette Lafont, Marie-Christine Barrault, Annie Girardot, Corinne Touzet, Agnès Soral et Fanny Bastien notamment. Un film de femmes en prison, on attend de les voir se faire la belle.
Réalisé par
Avec
Annie Girardot
Evidemment on ne pouvait pas évoquer les films de prisons de femmes sans penser à la pulsion sadomasochiste. Des femmes enfermées et violentées le cinéma bis en compte un nombre impressionnant. On gratifiera Jess Franco d'un sens du casting et d'un érotisme gothique flamboyant.
Charlotte Silvera
Un des films-clés sur le thème des prisons de femmes. Cromwell réalise un film audacieux, inattendu, où la détenue est enceinte et a la certitude de perdre son enfant. Une oeuvre implacable qui montre qu'on entre en prison avec une forme d'innocence et qu'on en sort avec la morgue du coupable.
