QUINZE JOURS AILLEURS en VOD
- De
- 1962
- 105 mn
Jack Andrus, ex-star d’Hollywood dépressif, séjournant dans une clinique psychiatrique est appelé à Rome par son vieil ami, le cinéaste Maurice Kruger. Croyant à un possible retour en haut de l’affiche, Jack déchante vite, Kruger ne lui proposant que de superviser la postsynchronisation de son film. La déception passée, Jack accepte et reste à Cinecittà où il fait l...
- Drame
- Etats-Unis
- Tous publics
1 MIN AVANT
C’est en 1942, à l’âge de 39 ans, que Vincente Minnelli tourne son premier film, Un petit coin aux cieux, une allégorie musicale sur le bien et le mal exclusivement interprétée par des acteurs noirs, dont Louis Armstrong. C’est le point de départ d’une filmographie époustouflante, dont les titres parlent d’eux-mêmes : le Pirate, Un Américain à Paris, Tous en scène !, j’en passe et des meilleurs.
Parallèlement à ses comédies musicales, plus brillantes les unes que les autres, Minnelli tourne des comédies pures, telle que le Père de la mariée avec Spencer Tracy et Elizabeth Taylor, et des drames, tels que Les Ensorcelés qui récoltera cinq Oscars en 1953, le portrait d’un autoritaire producteur hollywoodien, à la fois haïssable et admirable, en tout cas ensorcelant, incarné par Kirk Douglas.
Dix ans plus tard, dans Quinze jours ailleurs – qui n’est pas la suite des Ensorcelés mais qui le prolonge –, une star déchue, alcoolique et dépressive, Kirk Douglas balafré, croit pouvoir remonter la pente, grâce à un ami metteur en scène (Edward G. Robinson) qui l’invite à Rome, dans les studios de Cinecittà où le tout Hollywood déclinant, voire décadent – s’est délocalisé. Dans cette description d’un monde plein de cruauté, que les paillettes et le champagne ont bien du mal à dissimuler, vous reconnaîtrez aussi, bien qu’elle ne danse pas, Cyd Charisse en venimeuse ex-épouse, et George Hamilton, en jeune acteur fragile.
Dans le même genre vous pouvez trouver LE MÉPRIS (1963) (Un an après Minnelli, et à Rome également, Godard dévoile, à sa façon, les coulisses du cinéma américain. Amour, veulerie et trahison.) ou encore BOULEVARD DU CRÉPUSCULE (1950) (Autre témoignage de la fin d’une autre époque d’Hollywood.).