SACRIFIEE

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Carlos ne s'en n'est jamais caché, c'est un obsédé sexuel. Comme il va se marier avec Sylvia, une fille superbe dont le père est un riche businessman, il doit donc rompre avec Carmen, sa maîtresse. Le soir où il enterre sa vie de garçon, la maîtresse en question lui envoie chez lui un cadeau d'adieu : une somptueuse gourgandine, Lorena, qui lui fait l'amour jusqu'à l'épuisement. Mais le cadeau est empoisonné. Carmen profite de l'endormissement de son ex-amant pour lui placer dans son sommeil une ceinture de chasteté dont il ne peut se défaire sans l'aide d'une clé. Situation plutôt gênante le jour de son mariage, surtout quand on est sensé assurer pour la nuit de noce. Dans le même temps, Carmen décide de s'affranchir de la tutelle charnelle de Carlos et se livre de son côté à mille turpitudes qui la plongent dans une profonde extase.   

Amours saphiques, jeux sadomasochistes, triolisme, échangisme, rien ne parvient à éteindre la soif de plaisir de l'ardente Carmen.

Roberto Valtuena est, sans aucun doute, un amoureux des femmes et du hard qui tient à nous faire partager sa passion pour le sexe et la luxure. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y parvient avec une maestria qui ne laisse pas indifférent.  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ELOGE DE LA CHAIR (JACK TYLER - 2006) ou encore BARCELONA SEX PROJECT (ERIKA LUST - 2008) .

Remarquablement filmé, monté avec un rythme et une énergie que ne renierait pas le cinéma hollywoodien, ce film tranche nettement sur la production X habituelle.

Avec Sacrifiée, son premier long métrage rappelons-le, Roberto Valtuena est entré de plain pied dans la cour des grands. Unanimement salué par la critique, récompensé par un prix au FICEB, le Festival International du Cinéma Erotique de Barcelone en 2006, il est également consacré par un succès populaire. Cette réussite lui a permis d'obtenir par la suite des moyens plus conséquents pour mettre en chantier les deux films qui lui tenaient à cœur : Dogworld 1 et 2, une saga postapocalyptique, où les survivants d'une catastrophe nucléaire se font la guerre pour une précieuse denrée : les femmes.

Pour Roberto Valtuena, l'histoire est essentielle. Je le cite : "On peut avoir une équipe formidable, la technologie la plus sophistiquée mais si on n'a pas au départ un bon script, filmer du hard reste sans intérêt. Mon travail démarre bien avant le tournage. J'attache un soin extrême à l'écriture, au storyboard, au choix des acteurs et à l'ambiance sur le plateau. Le secret est de créer une bonne atmosphère et à partir de là, vous pouvez demander tout ce que vous voulez à vos acteurs, ils vous suivront et parfois même, vous donneront des trucs qu'ils ignoraient avoir en eux." Fin de citation.  

Sylvia Lancôme qui interprète la sulfureuse Carmen est d'origine slovaque et afghane, elle a fait l'essentiel de sa carrière en Espagne et a obtenu quatre Nymphes, l'équivalent de nos Hots d'or, au Ficeb de Barcelone en l'espace de deux ans.   

La belle Natalia Zeta, vous savez, le cadeau que Carmen offre à Carlos pour enterrer sa vie de garçon, a obtenu le prix du meilleur second rôle féminin au même FICEB.